Sydney | Courez après , attachez le, endormez le … il nous faut photo une photo d’un gros bisou à votre kangourou ! |
Bon ça, c’est fait !
Auckland / Chrischurch | 10 jours pour réviser votre Haka familial en vidéo bien sûr ! |
Acte manqué ou pas… nous n’avons pas eu l’occasion de tester le Haka. 😦
C’est probablement, que nous avions besoin d’un peu plus d’encouragements de nos commanditaires :-))
Bon, j’ai quand même un joker… Steph à décidé de ne pas laisser Servane avec le Top des vues sur le site (avec son imitation de Doris) et là c’est du lourd…
Mais pour ça… Il va falloir faire du bruit !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce mercredi 18 janvier et pour une semaine, nous posons nos sacs dans la charmante et spacieuse maison d’une amie d’Agnès (on ne lui dira jamais assez, MERCI !) . Celle-ci part en vacances en Nouvelle-Zélande, d’où nous arrivons, la place est chaude…
Ce jeudi, nous le passons en ville avec une mission : faire notre demande de visa à l’ambassade de Chine… Les formalités sont nombreuses et pour chacun de nous, ce sont 7 feuilles à remplir, sur le net puis à éditer, les photocopies d’une multitude de documents (1ère page du passeport, vols d’arrivée et de départ, réservations d’hôtel…) soit, pour chaque dossier, une quinzaine de pages ! Il nous aura également fallu trouver un site pour imprimer puis traverser une partie de la ville pour nous apercevoir de notre erreur : l’ambassade a externalisé cette antenne et nous revenons donc dans le centre, le temps presse…
On en profite au passage pour découvrir le consulat de Chine… Un endroit hyyyyyper accueillant !
Ouf, les demandeurs sont rares et nous pouvons rapidement déposer nos 5 demandes. Maintenant on croise les doigts, il faut encore que les informations produites soient validées et dans 5 jours (la veille de notre départ), nous serons fixés.
Entre temps, nous avons certes un peu profité de la ville, où les buildings côtoient harmonieusement les bâtiments les plus anciens, dans des rues larges et aérées. Le rythme est beaucoup plus cool qu’à New York par exemple. Plaisant. Notre pause déjeuner, nous la faisons en plein quartier chinois. Ici la population asiatique est très implantée : nombreux commerces, restauration chinoise ou japonaise à gogo… C’est un avant-goût des mois à venir !!
Et puis, il y a le quartier de Darling Harbour, vivant, familial et touristique avec ses fontaines et jets d’eau rafraichissants.
Le canard jaune de la Loire aurait fait des petits ?
Dans l’agitation de la sortie des bureaux, nous prenons notre bus en direction du nord de Sydney, Balgowlah, à deux pas des quartiers chics et des plages de Manly. Il nous faut encore remplir le réfrigérateur dans une supérette à quelques rues pendant qu’Alex agite ses neurones… Le boulot ce n’est pas que pour les autres !
46,9°C… Voici ce que cette journée de vendredi nous réserve (record absolu de chaleur à Sydney !). L’impression d’évoluer dans un sauna géant. Nous sortons le matin, bien décidés à passer, les uns chez le coiffeur, les autres chez l’esthéticienne (notre tour du monde relève aussi de ces aspects-là … Des us parfois révélateurs. Si !) puis quelques emplettes avant de nous mettre à l’abri, c’est une fournaise. L’après-midi sera essentiellement studieuse. En fin de journée, Agnès et sa Maman passent nous saluer, adorables, et nous proposent une sortie pour le lendemain…
Ce sera donc le Fishmarket ou marché aux poissons de Sydney. Le mieux, c’est de vous le faire découvrir en images :
Les huîtres sont donc proposées ouvertes… et rincées à l’eau douce ! Le sacrilège >> ici <<
Habituée des lieux et des espèces locales, Agnès nous renseigne, nous guide pendant que nous déambulons dans les halles. Génial ! Et nous découvrons encore LE caviste tip-top d’Agnès puis un p’tit tour au supermarché, encore un conseil pour le pain… Bon, on ne va pas se quitter comme ça non ???? Agnès a en tête un programme au poil pour cet après-midi, alors, on remet ça !
Accompagnée d’Enora, sa fille, elles nous font découvrir, la cathédrale St Patrick où Nicole Kiddman s’est mariée,
et sur la pointe de Manly les anciennes installations dédiées à la quarantaine.
Aujourd’hui, une partie des locaux ont été transformés en hôtel, surplombants une plage préservée. Plusieurs bâtiments racontent l’histoire de ce lieu, chambres de soin « dans leur jus », vastes étuves destinées à la désinfection des bagages, reconstitution des couchettes et cabines d’un navire… Tiens, ici la « quarantaine » se dit « quarantine ».
Puis nous nous baladons dans les rues de Manly, admirons les plages et poussons jusqu’à Dee Why, plus au nord, où nous dégustons une glace… Mais le temps n’est plus de la partie… Brrr… Où est le soleil ?
Nous retournons sur la grande plage de Manly ce dimanche pour y profiter des compétitions organisées entre les nombreux clubs de « lifesaving » (sauveteurs en mer) et celle des « Nippers », les jeunes de 11 à 14ans. Ces rencontres réunissent les familles venues encourager leur progéniture, à la faveur des barbecues !
Courses de rapidité sur la plage >> ici << pour les enfants.
Puis la compet’ de natation >> ici <<
Puis le Padle >> ici <<
Puis en bateau >> ici <<
(Les filles remarqueront ici que les hommes se rentrent le maillot dans le fesses pour la compétition .. et oui les sièges n’étant pas mobiles comme sur une yolette… il faut que ça glisse !
Une fois n’est pas coutume, l’après-midi sera studieuse, mais cette fois plutôt parce qu’il nous manque quelques degrés…
Et puis, en fin de journée, Agnès, Enora et Maxime nous reviennent pour un dîner tout simple dans notre « chez nous »… Une première depuis que nous voyageons. Agnès-les-bons-tuyaux arrive les bras chargés des immanquables alimentaires (Ginger Beer, gâteaux Tim-Tam, bonbons…) et produits locaux (Essence d’Eucalyptus, Oil Tree…) et de sa carte détaillée pour nous montrer le must de la région de Sydney, les incontournables.
Sur la photo, nous dégustons des… Carambar : petit clin d’oeil à notre Virginie S.et à son anniversaire en juillet dernier….
Pour la première fois nous prenons le Ferry qui permet de traverser la baie, navigant de Manly à Sydney. Une curiosité que ce vaisseau qui a deux sens de navigation, soit deux « avants » qui sont aussi deux « arrières », mais également deux postes de pilotage. De fait, il ne manœuvre pas pour accoster ou repartir, il est toujours dans le bon sens !
Le fameux bateau à 2 étraves, 2 moteurs …
Découverte de Sydney par le Ferry sous la grisaille.
Les aborigènes avec leur musique typique mixée avec une boite à rythme : >> ici <<
Chaussés en mode « marcheurs », nous partons à la découverte de ce quartier le plus ancien de la ville, The Rocks,le plus ancien quartier de Sydney où s’établirent les premiers colons Britanniques. Ce quartier borde Port Jackson, fait face à l’Opéra et à Circular Quay. Aujourd’hui le charme de son histoire reste intact, grâce à un plan de conservation mené par la ville. Le célèbre Harbour Bridge enjambe la baie précisément ici. Ouvert à la circulation en 1932, ce pont qui a coûté deux fois le prévisionnel n’a été fini de payer qu’en 1988 ! Pour chaque couche de peinture, ce sont 80 000 litres qui sont utilisés… et il a été peint en gris parce qu’aucune autre couleur n’était disponible en quantité suffisante. Faisant face à ce pont mythique il y a le non moins célèbre Opéra de Sydney construit entre 1959 et 1973 qui évoque à la fois des quartiers d’orange et des voiles de bateau… Pour 102 millions de dollars (contre 7 prévus) !!!!!!!!
Encore un Ferry qui cette fois nous transporte jusqu’à Rose Bay où nous découvrons une magnifique «banlieue» à l’est de Sydney, des maisons qui bordent la plage et le chemin qui conduit jusqu’à la pointe de Watson Bay , la côte, tout est superbe.
Nous avalons les kilomètres sous un soleil de plomb, entre plage et bush. Sur les conseils d’Agnès nous voulons aller plus loin et découvrir le quartier de Bondi alors… nous sautons dans un bus. A peine le temps de reposer nos pieds et profiter de la clim’ que les plages de Bondi nous font de l’œil. Sauf que… pour ne pas nous charger, nous avons laissé les maillots au placard. Cruel. Une p’tite glace quand même et nous empruntons le chemin qui longe cette côte découpée aux eaux bleues.
La célèbre plage de Bondi en Live >> ici <<
Encore quelques kilomètres et avouons-le, à ce moment-là, les hanches nous rentrent dans les côtes (imaginez un peu !!)… Nous capitulons peu avant le cimetière abandonné que nous visions pour prendre le premier bus du retour at home et encore un Ferry et encore un bus… Nous en avons certes « plein les yeux » mais aussi un peu «plein l’dos» !!
C’est quand même plus sympa sous le soleil !
Mardi 22 janvier. Cela sonne comme notre dernière journée dans cette emblématique ville de Sydney. Un incontournable pour nous, le MCA, musée d’art contemporain, avec cette exposition temporaire de Anish Kapoor dont une spectaculaire sculpture motorisée faite de 25 tonnes de cire et de pigments rouges… Impressionnant. L’art ça interpelle toujours : les enfants apprécient, snobent ou détestent et se disent finalement qu’avec « une bonne histoire » ils pourraient peut-être réussir à faire passer pour de l’art une production « quelconque », un tas de « quelque chose » ou encore un « presque rien » !!!…
Nous déambulons de quartier en quartier pour gagner les bureaux des visas chinois… Où nous récupérons nos passeports maintenant dotés de nos entrées pour la Chine, en avril. Soulagement. Mais l’air de rien, depuis plusieurs jours et dès que l’occasion se présente, nous traversons le moindre magasin de chaussures afin de lotir Servane d’une nouvelle paire de sandales… Une épreuve (pour qui la connait un peu, rien de surprenant direz-vous !!) que avons fini par dépasser ce jour-là, pas peu fiers et… patients ! Après la journée harassante de la veille, nous escomptions passer un peu de temps sur l’une des plages de Manly, sur le chemin du retour, et nous nous sommes équipés de nos maillots cette fois… Mais le temps n’est pas de notre côté, les nuages ont voilé le soleil. Dommage. On va donc pouvoir rentrer et… Bosser !!(Nous sommes des parents cruels, tenez-vous le pour dit).
Arthur nous offre une démonstration de bulle >> ici <<… Souvenirs des 40 ans d’Alex (dédicace spéciale à notre malchanceux Jean-Marc !)
Et puis demain, nous laissons derrière nous notre jolie et confortable maison pour nous envoler en direction d’Adélaïde, au centre de la côte sud….
Les inclassables !
Ici on ne rigole pas avec les règles ! Surtout en matière d’alcool !
L’ibis… un oiseau que l’on retrouve partout y compris au centre de Sydney
Arthur et la mascotte d’un club de basket de Sydney !
Le Gangnam Style est décidément universel !
Comme en NZ et au Canada, le comportement responsable de tous est important pour préserver la nature.
On loin des Pastèques Françaises (Spécial dédicace Ti-Ded !)
Encore un message clair !
Et bientôt L’Australian Day !
En arrivant à Wellington, c’est le vent qui nous accueille, le genre « à décorner les bœufs » !! Et après une expéditive pause déjeuner, nous embarquons sur le ferry permettant la traversée jusqu’à l’île du Sud. Il est dit qu’aucune île au monde n’offre des paysages aussi variés et remarquables. Le nord de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande renferme de très belles plages (celles de l’Abel Tasman National Park sont les plus belles), des chutes d’eau, des vignobles. Tandis que le sud de l’île est fait de lacs, de fjords, et de montagnes enneigées (celles du Mount Cook National Park sont les plus hautes de Nouvelle-Zélande) .
Plus de 3h de traversée et nous arrivons à Picton en passant par les « sounds ». Les fameux Queen Charlotte Sounds sont des vallées et montagnes envahies par la mer résultant de l’élévation du niveau des eaux et de l’affaissement de la plaque tectonique.
L’arrivée sur l’île du Sud et ses fjords, c’est magnifique >> ici << .
Nous avons adoré l’île du Nord, mais tout le monde nous a dit que l’île du Sud était encore mieux, alors, nous sommes vraiment impatients de la découvrir !
Et ça commence bien ! Nous nous engageons sur la petite route côtière qui nous mènera à Nelson, notre destination pour 2 jours. La route est dantesque, sinueuse à souhait, étroite, mais les paysages sont remarquables… On se rince l’œil.
Une baie ici à marée basse.
Ce soir, avec plus d’une heure de retard, après avoir trouvé un motel in-extremis (mais nous sommes vraiment bien tombés, ouf), nous allons embrasser la famille Lebreton qui voyage depuis juillet en bateau depuis la Nouvelle-Calédonie, les Vanuatu, l’Australie et qui vient d’arriver en NZ. Quel plaisir de visiter leur voilier et de partager nos expériences ! Malgré l’heure tardive l’apéro est copieux… Nous nous quittons rassasiés, pressés par le frais de la nuit et pleins de projets pour le lendemain.
Au programme de cette journée, une rando donnée pour 14 kilomètres : nous mutualisons nos victuailles, et grimpons (à 9, hum-hum) dans notre finalement vaste voiture. 20mn pour se rendre au point de départ, Cable Bay, le temps est maintenant couvert, frais, et le ciel est bien bas…Les pulls sont de sortie… On espère échapper à la pluie… Pour ne rien vous cacher, les débuts sont difficiles, le site est peu fléché, nous crapahutons à flanc de vallon mais nous nous rendons vite compte qu’à ce rythme, il va falloir s’équiper de 4 sabots façon «biquette» !! Et par moments, nous perdons les garçons de vue, Cyrian et Arthur qui avancent en éclaireurs disparaissent dans les nuages !!!
Le chemin devait nous offrir des points de vue privilégiés : « Cable Bay Walkway offre une merveilleuse vue du littoral de Boulder Bank, Nelson City, des parcs nationaux de Kahurangi et Abel Tasman ». Réellement, vous vous en doutez, si nous avons eu beaucoup de plaisir à marcher ensemble, point de vue merveilleuse, si ce n’est la partie centrale de la piste qui traverse une parcelle de forêt native belle et variée dans laquelle nous nous poserons pour pique-niquer.
Nous avons tous marché courageusement, lutté contre le vent, zigzagué entre les bouses et autres crottes des animaux qui paissent, pour parvenir au bout, et le bout c’est à peu près nulle part… Quelques habitations tranquilles qui bordent une plage de galets. Quelques jeux pour les enfants. Et l’occasion pour Alexandre et Franck de faire du stop pour récupérer la voiture !! Pendant que les enfants jouent, Isabelle s’équipe de 2 superbes sièges de camping comme neufs relégués dans les encombrants tous proches… ça aide à patienter !
« Mais la mousse ici, elle pousse au Nord ou au Sud ??? » Euh… y’en a tout au tour ?!!
Fin d’après-midi au supermarché, (avec la voiture, il est beaucoup plus facile de procéder au ravitaillement du bateau) puis, pendant que les enfants visionnent des films au motel, une pizza dans une main, une glace dans l’autre, nous profitons de notre soirée de parents pour nous offrir un délicieux restaurant en ville. Le pied !
Fin de nos retrouvailles. Demain nous reprenons la route pendant qu’ils s’emploieront à réparer la bôme cassée lors de la dernière traversée.
Pour ce lundi 14 janvier, nous avalons les kilomètres pour atteindre le sud de Westport où réside une colonie de lion de mer. Il est tard. Nous avons bien du mal à trouver de quoi manger. Ce sera hot-dog et pizza dans une baraque posée sur le parking !! Royal.
La colonie en pleine nature ! En vidéo >> ici <<.
Encore une palanquée de kilomètres, 1000 et 1 virages plus loin, nous découvrons le site Punakaiki, et ses «Pancakes rocks ». On admire avec émerveillement ces drôles de rochers, superposés comme des pancakes ! Incroyable ! Et Servane salive en les imaginant coulant de Nutella !! Cette formation géologique est une superposition de strates de calcaire vieilles de 30 millions d’années.
Notre étape pour ce soir, Greymouth. Et comme on devient exigeants, on visite quelques motels avant de poser nos valises… Ce soir, ce sera Wi-Fi à volonté !
Mardi, dernière journée avant le vol pour l’Australie. 3 heures de traversée d’ouest en est pour rejoindre Christchurch.
Nous croisons la ville de Springfield, du même nom que la ville fictive des Simpsons. Les producteurs leur ont offert un Donuts géant, ouh punaise !
Notre premier stop dans cette ville de Christchurch, dont le centre a été en partie détruit lors du tremblement de terre du 22 février 2011, se fait chez Colette et Pierre. Nous allons à la rencontre de ces Français, originaires de la Mayenne, sur l’invitation de Gaby, ami de la famille Gérard vivant à Fortaleza, au Brésil. Lorsque nous l’avons retrouvé en octobre, il nous a remis un livre et nous l’avons également filmé en vue de cette improbable rencontre. Voilà, nous y sommes, et à l’improviste, nous nous présentons : étonnés par la démarche, touchés de voir Gaby en vidéo…
Le fameux livre… et la découverte du message vidéo de Gaby après 49 ans de séparation.
Un accueil spontané et délicieux ! Merci Colette et Pierre !
Le Mayenne reste à jamais dans les veines !
…Colette et Pierre nous accueillent chaleureusement, improvisant même un déjeuner ! Nous bavardons avec entrain et intérêt. Et pourtant cet improbable moment touche déjà à sa fin…
Il nous reste peu de temps pour visiter cette ville dont le centre et certaines banlieues de l’Est ont subi des dégâts du séisme, mais qui dans son ensemble continue à fonctionner (plus de 160 personnes ont perdu la vie). Le quartier central des affaires (y compris la place de la cathédrale) reste fermé à la suite de nombreux bâtiments fragilisés qui doivent encore être démolis.
Une grande partie du centre est interdit d’accès.
Les démolisseurs s’en donne à coeur joie ! Nos copains d’Enzed aussi !
Le centre renaît et les commerçants sont relogés… dans des containers aménagés. Ça donne un résultat très branché !
Après avoir rendu la voiture, Alexandre et les enfants filent à « International Antarctic Centre », voisin de l’aéroport, qui propose aux visiteurs l’expérience interactive, amusante et excitante de l’Antarctique : la neige et la glace, une tempête, découvrir la vie à l’époque de la base Scott, et sortir avec des petits pingouins bleus ! Il y a aussi une simulation de croisière impressionnante ! Pendant ce temps, je (Stéphanie) couve les bagages en découvrant avec effroi les modalités d’obtention du visa pour la Chine (la suite au prochain épisode).
Si l’île du Sud est la treizième plus grande île au monde dotée, le long de sa côte occidentale, des « Alpes du Sud » dont le mont Cook est le point culminant avec 3 754 mètres d’altitude, nous n’y aurons pas bénéficié du climat clément de l’île du Nord… Et nous avons eu un peu de mal à enfiler nos jeans (Non ! Mauvaises langues !! Ce n’est pas parce que l’on ne rentre pas dedans !!!).
Les inclassables :
Nelson, t’es trop fort !
Probablement une station d’entrainement pour la mise à l’eau des canots de sauvetage.
Les barbiers sont reconnaissables aisément, ils arborent ici souvent les mêmes codes couleurs.
Dans l’avion qui nous mène en Nouvelle-Zélande ce 6 janvier, nous laissons s’envoler une journée en arrivant donc à Auckland le 7 à 22h30… Le temps nous file entre les doigts !
Une nuit à quelques rues de l’aéroport et nous récupérons au matin notre voiture de loc’… Bon, on ne se refait pas, elle est pourrie, affiche 145000 km au compteur, guidonne au dessus de 100 km/h (tu vois Alex, tu l’as trouvé le régulateur de vitesse! !!) mais avouons-le, pour passer en ferry de l’ile du nord à celle du sud et rendre dans une autre ville, les loueurs ne sont pas légion. ..
C’est Auckland city qui nous tend ses avenues pour cette première journée. Alex au volant à droite conduit…à gauche. Waouh, faut être vigilent et on est pas trop de deux, les enfants, eux, respectent la consigne : motus et bouche cousue.
Et c’est de très haut que nous allons tout d’abord découvrir la première ville du pays avec 1.4 millions d’habitants (sur les 4 millions qu’abrite le pays) en grimpant au 60 ème étage de la Skytower. L’idée d’avoir des cuisses affûtées et des fesses musclées n’a pas suffit à nous faire bouder l’ascenseur! 50, 51, 52ème, à chaque étage son atout : café lounge, restaurant panoramique en rotation permanente à 360, site d’accueil pour les candidats au sky-jump et au sky-walk, une balade sur une passerelle au dessus du vide…
Un saut dans le vide >> ici << de la Skytower. En NZ le fun est partout !
La Nouvelle-Zélande, dont le nom maori est Aotearoa (la terre du long nuage blanc), est, d’après un sondage international réalisé sur Internet, le plus beau pays du monde, et aussi le plus sûr. Les Néo-Zélandais, surnommés affectueusement les Kiwis, sont un peuple pacifique et amical. La Nouvelle-Zélande se caractérise par ses paysages d’une beauté à couper le souffle, avec ses vastes chaînes montagneuses, ses volcans couronnés de fumées, ses côtes aux amples courbes, ses fjords entaillant profondément les rivages, et ses forêts pluviales luxuriantes. La plupart des visiteurs atterrissent à Auckland, la plus grande zone urbaine du pays, avec une population d’un peu plus d’un million d’habitants.
Un peu partout les références Maoris côtoient le modernisme de la ville.
Parnell, un joli quartier commerçant
Nous découvrons la ville et ses docks… et quelques bateaux magnifiques (les amateurs reconnaîtrons « CHE », le dernier Sunreef , le T6 ou le Ohana !). Beaucoup de touristes viennent pour son impressionnant port possédant des yachts et bateaux d’exception mais aussi pour y pratiquer la voile. Certains d’ailleurs la surnomme « la ville des voiles » car des prestigieuses régates s’y déroulent chaque année . Y siège aussi la célèbre Team New Zealand de l’America’s Cup .
Auckland, est la ville maritime par excellence. La mer ici est partout, dans la ville, dans le port, dans ses musées et même dans les assiettes (ça , on aurait bien aimé approfondir, mais le timing est serré !!). A peine le temps d’en profiter en parcourant la baie jusqu’à Devonport et nous roulons pour gagner nos prochains terrains de jeux…
Depuis Huntly où nous avons passé notre deuxième nuit, nous filons en direction de Otorohanga afin d’aller visiter la « Kiwi house », un parc de protection et reproduction des Kiwis, ces oiseaux terrestres incapables de voler, endémiques de la Nouvelle-Zélande. Ce sont des oiseaux nocturnes, d’espèces menacées, de la taille d’une belle poule, et dont les plumes ressemblent à des poils. Pour faire simple : une curiosité ! Alors oui, nous en avons vu 2, c’est peu, mais leur allure est tellement particulière, leur façon d’enfouir leur bec (pourvu de narines au bout de celui-ci et non à la base comme les autres oiseaux) dans le sol meuble tellement insistante que nous en oublions presque l’intitulé trompeur et nous contentons des 2 spécimens dans leur enclos… Tout au long de la visite, nous allons découvrir foultitude de volatiles propres à la NZ ainsi que des reptiles et des plantes représentatifs de la végétation de l’île.
A Waitomo, à peine plus au Sud, nous visitons l’Aranui Cave, une succession de grottes aux immenses stalactites et stalagmites. Impressionnant. Sympathiquement guidés, nous allons à la découverte de cet univers issu de la sédimentation et façonné par les eaux souterraines. Les stalactites mettent 100 ans pour gagner 1 cm ( !) la plus grande délicatesse s’impose pour préserver cette immensité découverte il y a une centaine d’année par un jeune chasseur poursuivant un cochon sauvage. Depuis, le site a été particulièrement bien aménagé.
La fougère argentée (en dessous) un des symboles de la NZ.
Il faut 100 ans pour faire 1 centimètre de stalactite.
Une petite ballade dans les grottes >> ici << rien que pour vous.
D’une grotte à l’autre, c’est toujours sous terre que se déroule la prochaine visite… Glowworm Caves.
Après une descente à admirer les grottes, nous avons fait un petit tour dans un bateau, dans le noir et le silence le plus complet : le guide fait avancer le bateau à l’aveugle à l’aide de grosses cordes accrochées aux parois de la grotte. Et là un spectacle époustouflant nous attend, en l’occurrence, des milliers de petites lumières bleues au-dessus de nos têtes ! Ce sont des vers d’une espèce unique au monde, long comme des vers de terre, une partie de leurs derrières ne brillent que pour attirer les insectes. Ils tissent des fils empoisonnés qu’ils font prendre autour d’eux appelés des lignes de pêche. Les insectes sont attirés par la petite lumière, s’approchent et hop… emprisonnés et paralysés par les fils : le repas est assuré.
Ces vers luisants sont en fait des cocons d’insectes ressemblant à des moustiques. Ils restent à l’état de cocons pendant 9 mois, puis à l’état d’insectes leurs seuls objectifs est de pondre des œufs. Cet état final ne dure que quelques heures !!! Ensuite ils meurent, n’étant pas capable de se nourrir.
Le spectacle est prodigieux, unique, et si les photos sont prohibées, voici des captures du net :
Depuis que nous roulons en NZ, nous traversons de somptueux paysages, souvent vallonnés. La végétation est luxuriante, le vert y a une multitude de nuances, tranché par le bleu des lacs, parcouru du blanc joyeux des moutons ou des vaches aux robes variées. Chaque kilomètre est un tableau toujours renouvelé.
C’est à Rotorua que nous arrivons dans l’après-midi, Alex et Arthur ne résistent pas au plaisir d’un « Zorb »…. Qu’est-ce ??? Voyez plutôt !
En vidéo >> ici << !
Rotorua est une région multi-culturelle : 35 % de ses 68 000 habitants sont d’origine maorie. Son cœur est occupé par une ville prospère bâtie sur la rive méridionale du Lac Rotorua, mais elle comprend aussi de nombreuses communautés rurales et lacustres. Très prisée du tourisme international, Rotorua est réputée pour être le centre de la culture maorie.
C’est un lieu réellement à part, avec ses fumerolles de vapeur que l’on voit s’échapper des endroits les plus improbables, parcs, sentiers et rues. Mais ce qui surprend le plus en arrivant ici, c’est l’odeur, celle caractéristique de soufre qui plane au-dessus des sources géothermales, la première impression que laisse Rotorua ne manque pas d’être spectaculaire.
Jeudi 10 janvier. Après une nuit passée dans cette ville tranquille et touristique (environ 2,7 millions de visiteurs chaque année), nous longeons tout un moment le lac de Rotorua (un des 15 qui occupent la région, tous d’anciens cratères volcaniques effondrés), très apprécié pour la pratique de nombreuses activités nautiques. Et nous passons des eaux bleues du lac à l’ancien établissement de bain thermal transformé en musée. De style essentiellement élisabéthain, le bâtiment se caractérise par une construction à colombage, des pignons, des tours et un magnifique escalier. En 1964, les tuiles d’origine furent remplacées par des les tuiles de Marseille que l’on peut toujours admirer.
Le musée comporte plusieurs expositions, sur la culture maori, les habitant originels de la région, leurs légendes, leurs trésors ou encore l’activité volcanique de 1886 puis l’histoire des thermes.
Notre étape suivante, toujours à Rotorua, est une ferme expérimentale, entre éducation et amusement, une belle opportunité de découvrir le fonctionnement d’une ferme néo-zélandaise. Elevage (vaches, autruches, lamas ou moutons…), culture (olives, kiwis…) et un show particulièrement bien réglé présentant les nombreuses espèces de moutons doublé d’une tonte rondement expédiée… Vous visionnez, et y’a plus qu’à courir après un mouton pour pratiquer !! On attend vos vidéos !!!
La tonte des moutons >> ici << ça rappelle de très bons souvenirs Mayennais avec les oncles et cousins. Dans le même temps vous allez comprendre ce qu’est l’accent du coin !!! Au secours !!!
Les chiens sont dressés pour rassembler les moutons en sautant de l’un à l’autre si nécessaire ! >> ici <<
Les animaux ici ne sont guère sauvages…
Puis nous avalons quelques kilomètres jusqu’à Hamurana. Au Nord du lac, la magnifique rivière qui s’y jette est issue d’une source souterraine, la faille est profonde de 15 mètres et l’eau qui s’en échappe peut remplir l’équivalant de 2 piscines olympiques par heure ! La balade est « de toute bôôté ». Nous sommes impressionnés, conquis par les couleurs du cours d’eau, l’immensité des arbres, le calme…
Un petit tour par le supermarché du coin pour prévoir le dîner avant de réunir nos affaires car… la journée n’est pas finie !… Direction le Polynesian Spa. Séduisant non ? Et bien ici, c’est l’art de se baigner dans des bassins d’eau chaude, de 37 et 40 °C (jusque-là, pas d’objection), eau provenant des sources géothermales locales, lesquelles sont riches en soufre et sentent donc ?…. L’œuf pourri !!! Oui, notre Vavane qui déteste l’œuf (même s’il est frais pondu !!) a passé 1 heure dans des bains odorants à souhait, et nous aussi d’ailleurs ! Un bon fou rire doublé d’une bonne détente. Ils sont fous ces kiwis !!!
Ce vendredi, nous allons à la découverte des merveilles thermale de Wai-o-Tapu, un peu plus au sud. Cette zone de 18 km2, une réserve naturelle, est la conséquence survenue il y a 16 000 ans des tremblements volcaniques qui secouèrent la région il y a, eux, 150 000 ans. Aucun poisson ne peut survivre dans la rivière qui traverse la zone tant la concentration de composants chimiques provenant des sources est élevée.
La visite débute avec la simulation de l’activité d’un geyser. C’est instructif, ludique. On peut s’y essayer plus modestement avec une bouteille de Coca et des Mentos !! Ici aussi on attend vos vidéos… Lâchez-vous les ados !
Un geyser très en forme >> ici <<.
Nous déambulons quelques 6 kilomètres allant de cratères en grottes, de « piscines » en geysers. La grande variété de couleurs rencontrées est totalement naturelle, due aux composants. La chimie grandeur nature :
Une atmosphère lunaire >> ici << et un petit bain de boue par >> là <<
On ressort de là épatés par ces manifestations de la nature, un peu écœurés aussi tant l’air est saturé (Arthur y a même retrouvé l’odeur d’une tartiflette scoute, une expérience à mémoire de sens !!). Et le « bol d’air », c’est ce que nous allons trouver en allant faire un tour en speed boat !
Malheureusement nous n’avons pas eu le droit d’embarquer un caméscope… mais de l’extérieur ça donne >> ça << !
Un seul V8 de 500 chevaux pour propulser l’embarcation dans les rapides, 35 minutes de 180°, de roches frôlées, de run de vitesse et quelques explications dispensées dans un néo-zélandais pur souche juste inaccessible pour nous !!! Qu’importe, le fun est au rendez-vous, nous ressortons enchantés, tous trempées tant le pilote aura voulu nous offrir de sensations ! Le bras de Maëlle n’a pas bronché, il adore les Rapids Jet de Taupo.
Dans la région, autour de ce lac immense, il y a une multitude d’activités possibles, des plus sensationnelles (saut à l’élastique ou en parachute, hydravion…) aux plus familiales (dont une pêche à la crevette (200 00 élevées pour être attrapées) qu’Alexandre aurait bien expérimentée ! La frustration du « pousseux » pornicais probablement). Pour nous, ce seront quelques stops en ville et autour du lac sur la route qui nous mène déjà en direction de Wellington…
Nous passons la nuit dans un trou perdu, Taihape, et nous n’avons pas résisté à faire une photo de notre logement dans un motel hors d’âge… On croirait un remake d’une série des années 60. Très réussie. Réellement, rien n’a bougé, tout ou presque est d’époque sauf le micro-onde ! J’adoooore ! Ce matin-là, nous avions même le journal devant la porte mais nous avons dû louper le laitier…
Le ferry qui nous conduit à Picton, porte d’entrée de l’île du Sud, nous allons le prendre à Wellington. Quelques 3 heures de route depuis notre Motel. Sur la route, nous nous arrêterons boire un café avec Carol et John un couple de néo-zélandais charmant que je (Alex) n’avais pas vu depuis 25 ans lorsqu’ils habitaient à St Berthevin (53).
Ce fut un grand plaisir de les revoir, même si la rencontre fut rapide… bateau oblige.
A notre arrivée, tout change… Welcome en NZ !! Des sièges permettent au visiteurs d’accueillir confortablement les passagers débarquant de l’avion.
Premières balades et là on se sent comme chez soit :-))
Ici on ne badine pas avec le poids des véhicules.
Une enseigne de hamburger… incroyable mais ça a l’air de fonctionner !
La propreté est exceptionnelle dans le pays, la notion de service sur site aussi !
Alors que nous allons quitter le sol polynésien en direction de Auckland en Nouvelle-Zélande, nous vous proposons un pèle-mêle de cette semaine, à la fois calme et nécessaire. Nous avons pu nous mettre à jour en pro et en perso, sur le blog et la suite du voyage, « Skyper », à l’occasion, avec la famille… Maëlle est en court de « reconstruction », elle ne souffre pas et se fait bien au fait de devoir porter son attelle encore 3 semaines.
Quelques jours de farniente à Tahiti en attendant de basculer en 2013. Grâce à Didier et Marie nous admirerons tous les jours cette vue magnifique sur Moorea.
C’est la saison des pluies, souvent beaucoup de nuages et parfois des journée de pluie chaude.
Le coucher de soleil chez Damien et Katel… Après avoir partagé un dîner aux « roulottes », une restauration très installée localement, c’est une soirée retrouvailles avec les passagers-résidents de Tahiti.
Les fameuses roulottes !
La vue de la baie de Papeete
Les pirogues qui le WE rejoignent le récif… au programme des passagers farniente dans l’eau, une bière à la main, musique et … coups de soleil !
Préparation du dîner du 31… passé en famille à regarder des vieux films et pas un seul film d’horreur au programme, malgré les apparences trompeuses !!!
Soirée super sympa chez Hina et Harry avec nos parents adoptifs (!!!) depuis repartis à l’île de la Réunion
Maëlle reprend du poil de la bête !
La cathédrale de Papeete
La Présidence de Polynésie
60 minutes chrono ! C’est le temps de notre rencontre express avec la famille Tisseau. Partis faire le tour du monde en même temps mais en sens opposé, nous avons eu grand plaisir à les retrouver à Papeete.
La superbe pointe Venus. Un baie de sable noir >> ici <<
Le Va’a, pirogue traditionnelle, en bois ou en fibre, une vrai religion : >> ici <<
Les cascades de Tahiti >> ici << Il ne manque plus que le gel douche !
Le trou du Souffleur… ça déménage >> ici <<.
Le thon rouge… une institution ici !
Le célèbre marché de Papeete.
La mairie.
Maëlle a repéré des cocotiers un peu bizarres… les bornes GSM !
Croisière aux Marquises | Quel duo se postera sur le pont du bateau un soir pour interpréter intégralement la fameuse chanson de Brel « les marquises » ? Vidéo à l’appui ! |
Après plusieurs essais, nous avons abandonné l’idée de réaliser nous même ce gage.
Nous ne pouvions pas, à ce point, flétrir la mémoire du Sieur Jacques.
Pour nous faire pardonner, nous nous proposons de lancer la chanson… la « vraie », en cliquant >> ici <<, et de découvrir ces magnifiques paysages !!!
Ce dimanche matin, la famille vaque séparément à ses activités. Maëlle et Servane prennent une option grasse-mat’ pendant qu’Alexandre et Arthur embarquent pour une partie de pêche. Ils reviendront enthousiastes ayant laissé dans les eaux bleues du Pacifique requins, thons et autres tazards pour remonter de beaux spécimens de rouget, barbichet… Ils nous seront servis par la suite au dîner, sympa. Stéphanie prend la première barge pour aller à l’office dans l’église de Vaitahu, celui-ci se déroule tout en Marquisien, largement chanté en fin de célébration.
Les exploits du fiston >> ici << et du père >> là << !
Maintenant le boss : >> ici <<
En chargeant l’image, vous vous apercevrez que le sondeur indique 30 mètres de fond alors que l’étrave est à moins de 3 mètres des rochers ! Pas fier le gars Arthur >> ici <<
Les habitants de Tahuata pratiquent avec brio la sculpture sur os, un artisanat apprécié. En fin de la matinée nous nous retrouvons tous sur la magnifique plage de Kokuu, isolée, sans autre accès que par la mer. Ici l’équipage de l’Aranui installe un pique-nique à l’ombre des arbres qui bordent le sable blanc, qualité et service sont toujours au rendez-vous… Baignade, jeux de ballon et papotages à tout va sous un soleil cuisant! Pouvait-on rêver meilleur dimanche ?
Un plage déserte, une plage de rêve >> ici <<
Cette journée ne sera pas seulement celle du farniente puisque Hina, notre anthropologue-conférencière, nous propose sa 3ème conférence. Nous nous rassemblons une nouvelle fois au salon pour l’écouter. Elle diffuse son savoir (vaste) avec charme et élégance, et si le vocabulaire est souvent technique, nous avons tout à découvrir des notions abordées. Ce jour là : les danses polynésiennes.
Lundi 24 décembre. Avant de révéler les dessous du réveillon, car ici aussi il se prépare -loin des feux de cheminée et de la bûche glacée- voici quelques détails sur cette 10ème journée aux accents marquisiens. Nous abordons cette fois l’île de Ua-Huka, et les barges nous conduisent à Vaipaee d’où nous grimpons dans des 4×4 jusqu’à l’enceinte de la mairie qui renferme un centre artisanal, un musée riche de pagaies magnifiquement ouvragées, de casse-têtes, de lances, de gravures…
Choix de la longueur du manche, 9° d’angle avec la pelle, incurvation et taille de la pelle… le choix est précis car le Vaa (le bateau avec un balancier) est ici une véritable religion !
Nous découvrons les techniques de pêche ancestrale.
Nous sommes accueillis au son des musiques traditionnelles, parés de colliers de graines tous plus beaux les uns que les autres, et de nouveau les danseuses invitent les spectateurs à participer. On se prend facilement au jeu !
Ici la chargeuse permet d’assurer la manutention du frêt. Pour le remercier, le propriétaire recevra un fut de 220 litres de gasoil. Sur le baraquement sèche une peau de vache qui servira pour les tambours.
Le cargo s’allège au fur et à mesure des débarquements…
Sur la route de notre prochain arrêt, l’arboretum, nous contemplons les collines arides où galopent les chevaux sauvages, les falaises abruptes, le littoral déchiqueté. D’une terre à l’autre les paysages sont étonnement changeants.
Cet arboretum a été imaginé voici 30 ans par l’ancien maire de l’île. Ce sont plusieurs milliers d’espèces venues des 4 coins de la planète qui ont été acclimatées ici, une sorte de laboratoire génétique malheureusement aujourdd’hui délaissé. Le principal acteur de ce parc, Léon Lichtle, est présent pour nous guider et répondre à nos questions.
Ce midi-là, la restauration locale se fait au restaurant de Céline, les buffets sont dressés et pour la première fois de la chevrette est proposée.
Clémentine et Maëlle en plein délire-lunettes
Nous ne tardons pas à emprunter la route qui descend jusqu’à la mer. En ce tout début d’après-midi, une tout autre danse s’orchestre, celle des baleinières qui déchargent les cales de l’Aranui et chargent les vivres rassemblés par la population. Les vagues battent la plage, les marins maîtrisent la manœuvre à terre les habitants forment une chaîne permettant l’évacuation des marchandises.
En live >> ici <<
Le déchargement s’effectue à l’épaule dans les vagues. Les gestionnaires avec leurs mallettes facturent le fret, achètent le coprah… Les billets passent de main en main.
A l’issu des navettes de fret, les baleinières changent d’affectation, des planches sont ajoutées pour servir de bancs et nous embarquons prudemment, les vagues qui fouettent la côte font basculer les barques…
Il est encore tôt, une bonne sieste s’impose avant les festivités.
L’équipage aménage le pont piscine pour y dresser les buffets de la soirée polynésienne, faisant office de soirée de Noël. les dernières répétitions s’organisent car depuis le début de la croisière les initiations à la danse tahitienne ou au yukulélé se sont transformées en animations pour la fête! Et le groupe des enfants n’est pas en reste…
Cocktail sur le pont en compagnie de Harry et Hina (notre atout culture), Michel et Claudine (nos Réunionnais de choc), profitant de l’arrivée du Père Noël, largement appelé par les enfants. Trônant dans son large fauteuil rouge et blanc, il distribue aux enfants et ados les cadeaux tant attendus.
Les serveurs sur leur 31, voient maintenant les passagers glisser d’un buffet à l’autre, poissons crus ou cuits, viandes variées, salades…. Tout le talent des cuisiniers pour régaler nos papilles.
Ceux qui ont fêté leur anniversaire à bord sont invités à rejoindre Mila, chef de croisière et reçoivent une magnifique couronne de fleurs, Maëlle n’est pas en reste, elle est même en première ligne pour souffler les bougies d’un magnifique autant que délicieux gâteau au chocolat. Et déjà les plus gourmands papillonnent autour du buffet des desserts….
Les enfants ouvrent la série des représentations pour la fête, ils sont costumés, parés de couronnes de tête, encouragés par leur animatrice… Les parents retiennent leur souffle, séquence émotion…
Les spectacle des enfants >> ici <<
Puis les filles… les « grandes » : >> ici <<
Nos têtes blondes ont ouvert le bal, vient le tour des grands, membres d’équipage et passagers, en solo ou en groupe. Une belle ambiance qui se poursuit jusqu’aux premières heures du 25 décembre au rythme des zouks, des rocks…
Tout l’équipage nous rejoint et l’ambiance monte…
Claudine, notre « Maman » adoptive se lâche !
25 décembre… Le père Noël est passé dans la cabine…. Et lorsque nous rentrons, nous ne résistons pas au plaisir d’offrir et de recevoir !
Nous ne résisterons pas non plus au plaisir de la grasse matinée… Farniente jusqu’au déjeuner qui a lieu à bord. Nous sommes revenus sur l’île de Ua Pou, le navire est à quai, des chargements/déchargements ont encore et toujours lieu, comme beaucoup d’autres, le grutier doit avoir bien du mal à viser juste, hier soir l’alcool coulait à flot !!
Nous nous transportons jusqu’à la plage pour un bain les pieds dans le sable noir car d’origine volcanique. Dans la baie de Hakahau, les enfants Marquisiens jouent pendant que leurs parents exposent une nouvelle fois leurs créations, bijoux, sculptures, pilon… en pierre fleurie.
Les 40 prochaines heures vont se passer en mer, sur le chemin du retour pour Tahiti. L’aventure marquisienne s’achève… non sans un pincement….
Et pourtant, ce soir là, c’est une soirée de folie que nous allons vivre. A l’initiative des serveurs, un Haka est dansé en fin de service, les passagers jouent eux aussi le jeu… Puis Lilio nous entraine, toujours au centre de la salle de restauration, pour une Zumba endiablée… Une folie douce s’empare des participants, tant et si bien qu’une vingtaine d’entre nous se retrouve, à l’issue du « show » à faire le débarassage aux côtés des équipes de salle. Musique à fond, les tables sont desservies, nettoyées, dressées pour le petit déj’ sur un rythme de folie, les serveurs en sont bouche bée ! ! Nous avons tissé des liens vraiment privilégiés avec certains d’entre eux, notamment « notre » Moana, surnommé « P’tit pimousse » (car petit mais costaud! ) qui depuis quelques jours partage nos petits déjeuners en piochant de larges tartines de Nutella dans le pot XXL que Servane a reçu avec un peu d’avance pour son Noël. Nous le taquinons affectueusement, il nous bichonne en retour, le contact se fait avec toute la gentillesse et la simplicité dont les Marquisiens font preuve.
Moana, surnommé « P’tit pimousse » par Steph, nous apprend le « chant » de la danse du cochon : >> ici <<
La journée de mercredi se passe en mer, la conférence d’Hina sur les « rae-rae » et les « mahu », des identités frontalières, retient l’attention du plus grand nombre, nous découvrons des notions totalement nouvelles pour nous.
Les enfant sont toujours aussi bien occupés au Club et cet après midi là, la famille se réunit pour une chasse au trésor : les questions sur les différentes îles de l’archipel font appel à notre mémoire, pas toujours facile, il nous faut également être rapides en courant d’un bout à l’autre du navire, et inventifs en poussant la chansonnette !!
Ambiance du tonnerre, le trésor est proche, dans le hall d’accueil Maëlle s’envole pour atterrir dans un grand plat sur le carrelage… La suite vous la connaissez : humérus cassé. Philippe, le médecin alors en conférence, est demandé, mais sincèrement à ce moment là, rien ne nous laisse penser à cette issue. Le verdict tombera le samedi après les radios passées aux urgences de la clinique.
La fin de journée passe calmement, les enfants ont une nouvelle fois rendez-vous en soirée pour la « boum » de fin de voyage. Sympa. Et nous profitons encore une fois de l’Aranui Band, les musiciens se retrouvent pour jouer, nous pour écouter, danser parfois, entre danse polynésienne et zouk…
La dernière escale de la croisière se fait à Rangiroa, dans le plus grand atoll polynésien. La réputation des plongées ici a fait le tour du monde grâce à la densité de la faune, dont la présence des raies manta. Ce jeudi matin, l’Aranui s’ancre dans la baie, et les premières barges conduisent Alexandre et les enfants à leur activité : le seascope, mi-bateau, mi-sous-marin.
La marins, ayant chargé de nombreux sacs de fruits aux Marquises, débarquent à Rangiroa pour faire du business… un bon moyen d’arrondir les fins de mois.
Découverte du lagon… en semi-submersible, un véritable aquarium : >> ici << !
Nous nous retrouvons sur la plage et profitons une fois encore des eaux bleues-vertes et calmes du lagon. Apéro dans l’eau orchestré de main de maître par Alex avant de se restaurer autour d’un ultime pique-nique.
Nous apercevons Octopuss, le fameux bateau de Paul Allen (co-fondateur de Microsoft) à notre arrivée dans le lagon. Nous avons eu la chance extraordinaire de visiter ce bateau avec Jean-François à St Nazaire il y a quelques années…. Merci Patrick 🙂
Sous-marin, annexes et jets multiples, toboggan géant, beach club, 2 hélicos, 2 jeep et le jet à proximité… bref le juste nécessaire ! J’adore !!!!!!
Dernier retour en barge jusqu’au cargo, dernière montée de la passerelle, dernier check d’entrée… Demain matin nous serons de retour à Tahiti et il nous faut refaire les valises, profiter encore un peu du plaisir d’être ensemble. S’il y a en a certains que l’on ne regrettera pas (vous qui lisez ce blog et avez fait la croisière avez probablement une idée très juste du « certains » !!), et d’autres avec qui ont a déjà calé des rendez-vous tant on est sûrs de vouloir partager encore…
Fin du voyage. L’Aranui 3 entre dans la passe de Papeete, le quai est proche !
Ainsi s’achève notre découverte incroyable de ces magnifiques îles, et de leurs habitants. Nous tairons les larmes pour garder précieusement les plus beaux sourires, les éclats de rire, les confidences, fort du souvenir unique et précieux de ces terres sauvages et hospitalières que sont les Marquises.
Mercredi. Nous découvrons Ua- Pou dite « île cathédrale » qui dresse ses pics de basalte vers le ciel, ses douze sommets entourent la baie et le plus haut mesure 1232 mètres.
Nous débarquons dans le village, les uns partent pour une marche jusqu’à un joli point de vue pendant que nous admirons l’artisanat (l’île est particulièrement célèbre pour ses pierres fleuries) et allons à la rencontre de la population et plus particulièrement de Mr le Maire, toujours heureux de faire partager la vie et les légendes de son île.
Cet homme passionnant nous reçoit dans son bureau, et avec toute sa bonne humeur, nous explique les développements possibles pour l’avenir. Au sein même du bâtiment sont exposés les différents costumes de danse traditionnelle confectionnés et utilisés pour les festivals inter-îles qui sont régulièrement organisés.
En fin de matinée nous avons tous rendez-vous au restaurant « Chez Tata Rosalie » où nous attendent quelques danses et chants réalisés par la population de Ua-Pou. Un délicieux déjeuner y est servi rassemblant les mets traditionnels tels que la pieuvre, le poisson au lait de coco, la porc au miel… Un régal !
Et comme à l’habitude, l’accueil s’effectue avec des danses : Les femmes >> ici << puis les hommes >> là <<
Le déjeuner passé nous regagnons le bateau pour un saut de puce jusqu’à la prochaine escale sur cette même île : Hakahetau où sont déchargées des marchandises. La descente à terre se fait à l’aide des baleinières, ces barques qui servent tantôt au transport du fret tantôt au transport des passagers lorsque les conditions de mer ou d’accostage sont difficiles.
L’activité du fret est incroyable : Le débarquement des baleinières >> ici <<, l’embarquement du fret >> ici <<
Dans un même temps, les barges débarquent les passagers >> ici << .
Lors de la réunion d’information qui se tient comme chaque soir nous faisons connaissance du guide qui nous accompagnera presque jusqu’au retour : Didier. Après avoir voyagé plusieurs années en voilier,il s’est installé aux Marquises voici 12 ans et travaille aujourd’hui exclusivement comme guide. Passionné par la culture, l’histoire, les légendes… de ce chapelet d’îles il nous transmet son savoir avec élan tant lors de réunions d’information que sur le terrain.
Tôt ce matin du 20 décembre, l’Aranui décharge du frêt à Vaitahu et nous pouvons assister à la seconde conférence pendant que nous navigons vers Atuona, sur l’île de Hiva Oa. Cette île reste profondément marquée par le souvenir de Paul Gauguin puis de Jacques Brel. Les 2 artistes y ont passé quelques courtes années de vie avant d’y reposer pour l’éternité. Une fois à quai, nous goûtons à la simplicité des « truck », ces camions transformés en transport collectif, direction le cimetière, où les tombes de Brel et Gauguin dominent la baie.
Les « truck », sont encore les bus officiels des îles, mais plus pour longtemps, ici aussi on est rattrapé par la réglementation !
Les tombes des 2 célèbres personnages, dans le même cimetière, à quelques mètres l’une de l’autre.
Nous gagnons à pied le village, y retrouvons un peu d’artisanat, ainsi que les musées dédiés aux artistes – que nous visiterons l’après-midi- et filons en direction du restaurant « Hoa nui ». Seulement depuis plus de 24 heures un sale virus a pris d’assaut un grand nombre de passagers, pour beaucoup la nuit a été dure et Alexandre n’est pas oublié, les premiers signes font leur apparition. Il lui reste encore assez de courage pour visiter le musée de Gauguin, essentiellement des reproductions de ses toiles ainsi que la reconstitution de la Maison du Jouir, là où il a vécu.
Gauguin, triste dépravé, ne laissera pas un excellent souvenir aux Marquisiens. Ici une reconstitution de sa maison : « la Maison du Jouir », tout est dit !
Dans un vaste hangar se trouve l’avion Jojo, récemment restauré, qui pendant des années, à l’initiative de Jacques Brel, a rendu de nombreux services à la population de Hiva Oa. Le hall vibre au son des chansons de l’artiste, un homme engagé, aimé des Marquisiens.
Brel accoste ici en voilier. Il y restera, satisfait que personne ne le reconnaisse : enfin un havre de paix. Très vite il achète un avion, « Jojo », avec lequel il assurera de nombreuses missions gratuitement : transport des malades, du courrier, fret…
Il fera venir aussi des projecteurs de cinéma, une découverte pour les habitants.
Nous rejoignons bien vite le bateau maintenant, Alexandre, lui, ne se relèvera que le lendemain…
L’Aranui vient de livrer… Les cadeaux de Noël sont immédiatement proposés à la vente… Et dans quelques jours seront au pied du « sapin ».
Notre navigation nous amène à Fatu Hiva. Très peu développée touristiquement, cette petite île au sud-est de l’archipel nous accueille autour de la fabrication du tapa, une fibre végétale d’écorce de mûrier, de banian ou arbre à pain servant autrefois à la confection des vêtements et aujourd’hui de supports aux motifs de tatouages, sculptures… réalisés à l’encre.
La fabrication du tapa en live en 3 étapes : >> vidéo 1 << – >> vidéo 2 <<- >> vidéo 3 <<
Cette première démonstration est suivie de celle du « umu hei » ou bouquet végétal dont les femmes se parent les cheveux : menthe, basilic, santal, tiaré, ylang-ylang, ananas… autant de parfums envoûtants utilisés comme philtre d’amour…
A chaque île ses spécialités et son artisanat traditionnel, à Fatuiva, le tapa est bien sûr à l’honneur ainsi que la sculpture sur bois, de masques, tiki, récipients aux formes traditionnelles…
Cette journée est un peu exceptionnelle car une marche de 17 km est proposée au départ du village de Omoa jusqu’à rejoindre Hanavave, par la seule et unique « route » qui relie les deux villages, passant un col puis surplombant la magnifique Baie des Vierges où l’Aranui viendra mouiller quelques heures plus tard après avoir déchargé ses marchandises. Car ici, point aérodrome, l’île est uniquement ravitaillée par les goélettes, des navires de commerce.
Les enfants qui sont descendus avec moi rejoignent le bateau où ils déjeuneront avec Alexandre. Car il est temps pour les marcheurs de commencer l’ascension, le chemin extrêmement pentu n’ est presque pas ombragé, la chaleur y est écrasante. Plus ou moins 2 heures, selon les marcheurs, pour atteindre le point de rendez-vous du pique-nique, de fait un appétissant buffet chaud et froid dressé par une partie de l’équipage sous des abris. Nous sommes gâtés autant qu’impressionnés. Sitôt restaurés, il faut redescendre, plus long et surtout nettement plus aisé que la montée mais surtout spectaculaire… Nous demeurons béats d’admiration par la beauté des paysages…
Fourbus et heureux les premiers marcheurs atteignent le village où une démonstration de fabrication de monoi a lieu puis des danses traditionnelles. Le bateau est ancré dans la baie, Alexandre (requinqué) Servane et Arthur assistent aux présentations, quant à Maëlle, elle s’éclate toujours au Club, aux bons soins d’Etiaré son animatrice.
Les passagers regagnent le bord, le temps de se préparer pour profiter du magnifique coucher de soleil sur la Baie des Vierges, adossés au bastingage ou réunis autour d’une table en sirotant un cocktail.
Ici avec Christian et Sylvie, à gauche, résidents tahitiens et Claudine et Michel, à droite, des Réunionnais avec qui nous avons passé d’excellents moments.
Ce samedi 22 nous retournons sur Hiva Oa mais cette fois c’est au deuxième village de l’île, Puamau, 350 habitants, que les barges nous emmènent. En 4×4 nous grimpons jusqu’à découvrir les plus grands tiki du Pacifique (2,43m pour le plus haut) sur le site archéologique restauré en 1991. Didier, notre guide, nous transmet son savoir, l’histoire et les légendes de ces me’ae (temples où officiaient les prêtres de l’ancienne religion polynésienne) construits entre le XVème et le XVIème siècle.
Après la baignade dans les rouleaux de la plage de sable noir, c’est retour pour le déjeuner à bord. Et cette après-midi là, si le cargo fait une halte à Hanaiapa village fleuri habité par une centaine de retraités, nous préférons rester à bord, études obligent.
Voici maintenant 8 jours que nous avons posé nos valises dans les cabines du pont B. Arthur a sa bande de « potes », ils font leur vie autour (dans !) la piscine ou se retrouvent dans leur QG, la cabine A8… Servane se lie, encore timidement à Pauline, 16 ans, et elles nous gratifient régulièrement de leur présence à table. Maëlle a trouvé en Clémentine, 11 ans, une interlocutrice douce, attentionnée et patiente, elles vaquent le plus souvent ensemble. Aux côtés des résidents polynésiens, des métropolitains venus travailler dans l’enseignement, la fonction publique ou l’armée, nous découvrons d’autres aspects de la vie ici, et retrouvons bien souvent nos acolytes réunionnais, Michel et Claudine, ainsi que Hina et Harry au moment de passer à table. Complicités partagées.