Dans l’avion qui nous mène en Nouvelle-Zélande ce 6 janvier, nous laissons s’envoler une journée en arrivant donc à Auckland le 7 à 22h30… Le temps nous file entre les doigts !
Une nuit à quelques rues de l’aéroport et nous récupérons au matin notre voiture de loc’… Bon, on ne se refait pas, elle est pourrie, affiche 145000 km au compteur, guidonne au dessus de 100 km/h (tu vois Alex, tu l’as trouvé le régulateur de vitesse! !!) mais avouons-le, pour passer en ferry de l’ile du nord à celle du sud et rendre dans une autre ville, les loueurs ne sont pas légion. ..
C’est Auckland city qui nous tend ses avenues pour cette première journée. Alex au volant à droite conduit…à gauche. Waouh, faut être vigilent et on est pas trop de deux, les enfants, eux, respectent la consigne : motus et bouche cousue.
Et c’est de très haut que nous allons tout d’abord découvrir la première ville du pays avec 1.4 millions d’habitants (sur les 4 millions qu’abrite le pays) en grimpant au 60 ème étage de la Skytower. L’idée d’avoir des cuisses affûtées et des fesses musclées n’a pas suffit à nous faire bouder l’ascenseur! 50, 51, 52ème, à chaque étage son atout : café lounge, restaurant panoramique en rotation permanente à 360, site d’accueil pour les candidats au sky-jump et au sky-walk, une balade sur une passerelle au dessus du vide…
Un saut dans le vide >> ici << de la Skytower. En NZ le fun est partout !
La Nouvelle-Zélande, dont le nom maori est Aotearoa (la terre du long nuage blanc), est, d’après un sondage international réalisé sur Internet, le plus beau pays du monde, et aussi le plus sûr. Les Néo-Zélandais, surnommés affectueusement les Kiwis, sont un peuple pacifique et amical. La Nouvelle-Zélande se caractérise par ses paysages d’une beauté à couper le souffle, avec ses vastes chaînes montagneuses, ses volcans couronnés de fumées, ses côtes aux amples courbes, ses fjords entaillant profondément les rivages, et ses forêts pluviales luxuriantes. La plupart des visiteurs atterrissent à Auckland, la plus grande zone urbaine du pays, avec une population d’un peu plus d’un million d’habitants.
Un peu partout les références Maoris côtoient le modernisme de la ville.
Parnell, un joli quartier commerçant
Nous découvrons la ville et ses docks… et quelques bateaux magnifiques (les amateurs reconnaîtrons « CHE », le dernier Sunreef , le T6 ou le Ohana !). Beaucoup de touristes viennent pour son impressionnant port possédant des yachts et bateaux d’exception mais aussi pour y pratiquer la voile. Certains d’ailleurs la surnomme « la ville des voiles » car des prestigieuses régates s’y déroulent chaque année . Y siège aussi la célèbre Team New Zealand de l’America’s Cup .
Auckland, est la ville maritime par excellence. La mer ici est partout, dans la ville, dans le port, dans ses musées et même dans les assiettes (ça , on aurait bien aimé approfondir, mais le timing est serré !!). A peine le temps d’en profiter en parcourant la baie jusqu’à Devonport et nous roulons pour gagner nos prochains terrains de jeux…
Depuis Huntly où nous avons passé notre deuxième nuit, nous filons en direction de Otorohanga afin d’aller visiter la « Kiwi house », un parc de protection et reproduction des Kiwis, ces oiseaux terrestres incapables de voler, endémiques de la Nouvelle-Zélande. Ce sont des oiseaux nocturnes, d’espèces menacées, de la taille d’une belle poule, et dont les plumes ressemblent à des poils. Pour faire simple : une curiosité ! Alors oui, nous en avons vu 2, c’est peu, mais leur allure est tellement particulière, leur façon d’enfouir leur bec (pourvu de narines au bout de celui-ci et non à la base comme les autres oiseaux) dans le sol meuble tellement insistante que nous en oublions presque l’intitulé trompeur et nous contentons des 2 spécimens dans leur enclos… Tout au long de la visite, nous allons découvrir foultitude de volatiles propres à la NZ ainsi que des reptiles et des plantes représentatifs de la végétation de l’île.
A Waitomo, à peine plus au Sud, nous visitons l’Aranui Cave, une succession de grottes aux immenses stalactites et stalagmites. Impressionnant. Sympathiquement guidés, nous allons à la découverte de cet univers issu de la sédimentation et façonné par les eaux souterraines. Les stalactites mettent 100 ans pour gagner 1 cm ( !) la plus grande délicatesse s’impose pour préserver cette immensité découverte il y a une centaine d’année par un jeune chasseur poursuivant un cochon sauvage. Depuis, le site a été particulièrement bien aménagé.
La fougère argentée (en dessous) un des symboles de la NZ.
Il faut 100 ans pour faire 1 centimètre de stalactite.
Une petite ballade dans les grottes >> ici << rien que pour vous.
D’une grotte à l’autre, c’est toujours sous terre que se déroule la prochaine visite… Glowworm Caves.
Après une descente à admirer les grottes, nous avons fait un petit tour dans un bateau, dans le noir et le silence le plus complet : le guide fait avancer le bateau à l’aveugle à l’aide de grosses cordes accrochées aux parois de la grotte. Et là un spectacle époustouflant nous attend, en l’occurrence, des milliers de petites lumières bleues au-dessus de nos têtes ! Ce sont des vers d’une espèce unique au monde, long comme des vers de terre, une partie de leurs derrières ne brillent que pour attirer les insectes. Ils tissent des fils empoisonnés qu’ils font prendre autour d’eux appelés des lignes de pêche. Les insectes sont attirés par la petite lumière, s’approchent et hop… emprisonnés et paralysés par les fils : le repas est assuré.
Ces vers luisants sont en fait des cocons d’insectes ressemblant à des moustiques. Ils restent à l’état de cocons pendant 9 mois, puis à l’état d’insectes leurs seuls objectifs est de pondre des œufs. Cet état final ne dure que quelques heures !!! Ensuite ils meurent, n’étant pas capable de se nourrir.
Le spectacle est prodigieux, unique, et si les photos sont prohibées, voici des captures du net :
Depuis que nous roulons en NZ, nous traversons de somptueux paysages, souvent vallonnés. La végétation est luxuriante, le vert y a une multitude de nuances, tranché par le bleu des lacs, parcouru du blanc joyeux des moutons ou des vaches aux robes variées. Chaque kilomètre est un tableau toujours renouvelé.
C’est à Rotorua que nous arrivons dans l’après-midi, Alex et Arthur ne résistent pas au plaisir d’un « Zorb »…. Qu’est-ce ??? Voyez plutôt !
En vidéo >> ici << !
Rotorua est une région multi-culturelle : 35 % de ses 68 000 habitants sont d’origine maorie. Son cœur est occupé par une ville prospère bâtie sur la rive méridionale du Lac Rotorua, mais elle comprend aussi de nombreuses communautés rurales et lacustres. Très prisée du tourisme international, Rotorua est réputée pour être le centre de la culture maorie.
C’est un lieu réellement à part, avec ses fumerolles de vapeur que l’on voit s’échapper des endroits les plus improbables, parcs, sentiers et rues. Mais ce qui surprend le plus en arrivant ici, c’est l’odeur, celle caractéristique de soufre qui plane au-dessus des sources géothermales, la première impression que laisse Rotorua ne manque pas d’être spectaculaire.
Jeudi 10 janvier. Après une nuit passée dans cette ville tranquille et touristique (environ 2,7 millions de visiteurs chaque année), nous longeons tout un moment le lac de Rotorua (un des 15 qui occupent la région, tous d’anciens cratères volcaniques effondrés), très apprécié pour la pratique de nombreuses activités nautiques. Et nous passons des eaux bleues du lac à l’ancien établissement de bain thermal transformé en musée. De style essentiellement élisabéthain, le bâtiment se caractérise par une construction à colombage, des pignons, des tours et un magnifique escalier. En 1964, les tuiles d’origine furent remplacées par des les tuiles de Marseille que l’on peut toujours admirer.
Le musée comporte plusieurs expositions, sur la culture maori, les habitant originels de la région, leurs légendes, leurs trésors ou encore l’activité volcanique de 1886 puis l’histoire des thermes.
Notre étape suivante, toujours à Rotorua, est une ferme expérimentale, entre éducation et amusement, une belle opportunité de découvrir le fonctionnement d’une ferme néo-zélandaise. Elevage (vaches, autruches, lamas ou moutons…), culture (olives, kiwis…) et un show particulièrement bien réglé présentant les nombreuses espèces de moutons doublé d’une tonte rondement expédiée… Vous visionnez, et y’a plus qu’à courir après un mouton pour pratiquer !! On attend vos vidéos !!!
La tonte des moutons >> ici << ça rappelle de très bons souvenirs Mayennais avec les oncles et cousins. Dans le même temps vous allez comprendre ce qu’est l’accent du coin !!! Au secours !!!
Les chiens sont dressés pour rassembler les moutons en sautant de l’un à l’autre si nécessaire ! >> ici <<
Les animaux ici ne sont guère sauvages…
Puis nous avalons quelques kilomètres jusqu’à Hamurana. Au Nord du lac, la magnifique rivière qui s’y jette est issue d’une source souterraine, la faille est profonde de 15 mètres et l’eau qui s’en échappe peut remplir l’équivalant de 2 piscines olympiques par heure ! La balade est « de toute bôôté ». Nous sommes impressionnés, conquis par les couleurs du cours d’eau, l’immensité des arbres, le calme…
Un petit tour par le supermarché du coin pour prévoir le dîner avant de réunir nos affaires car… la journée n’est pas finie !… Direction le Polynesian Spa. Séduisant non ? Et bien ici, c’est l’art de se baigner dans des bassins d’eau chaude, de 37 et 40 °C (jusque-là, pas d’objection), eau provenant des sources géothermales locales, lesquelles sont riches en soufre et sentent donc ?…. L’œuf pourri !!! Oui, notre Vavane qui déteste l’œuf (même s’il est frais pondu !!) a passé 1 heure dans des bains odorants à souhait, et nous aussi d’ailleurs ! Un bon fou rire doublé d’une bonne détente. Ils sont fous ces kiwis !!!
Ce vendredi, nous allons à la découverte des merveilles thermale de Wai-o-Tapu, un peu plus au sud. Cette zone de 18 km2, une réserve naturelle, est la conséquence survenue il y a 16 000 ans des tremblements volcaniques qui secouèrent la région il y a, eux, 150 000 ans. Aucun poisson ne peut survivre dans la rivière qui traverse la zone tant la concentration de composants chimiques provenant des sources est élevée.
La visite débute avec la simulation de l’activité d’un geyser. C’est instructif, ludique. On peut s’y essayer plus modestement avec une bouteille de Coca et des Mentos !! Ici aussi on attend vos vidéos… Lâchez-vous les ados !
Un geyser très en forme >> ici <<.
Nous déambulons quelques 6 kilomètres allant de cratères en grottes, de « piscines » en geysers. La grande variété de couleurs rencontrées est totalement naturelle, due aux composants. La chimie grandeur nature :
- jaune / soufre
- orange / antimoine
- blanc / silice
- vert / arsenic
- rouge-brun / oxyde de fer
- noir / soufre et carbone
- violet / manganèse
Une atmosphère lunaire >> ici << et un petit bain de boue par >> là <<
On ressort de là épatés par ces manifestations de la nature, un peu écœurés aussi tant l’air est saturé (Arthur y a même retrouvé l’odeur d’une tartiflette scoute, une expérience à mémoire de sens !!). Et le « bol d’air », c’est ce que nous allons trouver en allant faire un tour en speed boat !
Malheureusement nous n’avons pas eu le droit d’embarquer un caméscope… mais de l’extérieur ça donne >> ça << !
Un seul V8 de 500 chevaux pour propulser l’embarcation dans les rapides, 35 minutes de 180°, de roches frôlées, de run de vitesse et quelques explications dispensées dans un néo-zélandais pur souche juste inaccessible pour nous !!! Qu’importe, le fun est au rendez-vous, nous ressortons enchantés, tous trempées tant le pilote aura voulu nous offrir de sensations ! Le bras de Maëlle n’a pas bronché, il adore les Rapids Jet de Taupo.
Dans la région, autour de ce lac immense, il y a une multitude d’activités possibles, des plus sensationnelles (saut à l’élastique ou en parachute, hydravion…) aux plus familiales (dont une pêche à la crevette (200 00 élevées pour être attrapées) qu’Alexandre aurait bien expérimentée ! La frustration du « pousseux » pornicais probablement). Pour nous, ce seront quelques stops en ville et autour du lac sur la route qui nous mène déjà en direction de Wellington…
Nous passons la nuit dans un trou perdu, Taihape, et nous n’avons pas résisté à faire une photo de notre logement dans un motel hors d’âge… On croirait un remake d’une série des années 60. Très réussie. Réellement, rien n’a bougé, tout ou presque est d’époque sauf le micro-onde ! J’adoooore ! Ce matin-là, nous avions même le journal devant la porte mais nous avons dû louper le laitier…
Le ferry qui nous conduit à Picton, porte d’entrée de l’île du Sud, nous allons le prendre à Wellington. Quelques 3 heures de route depuis notre Motel. Sur la route, nous nous arrêterons boire un café avec Carol et John un couple de néo-zélandais charmant que je (Alex) n’avais pas vu depuis 25 ans lorsqu’ils habitaient à St Berthevin (53).
Ce fut un grand plaisir de les revoir, même si la rencontre fut rapide… bateau oblige.
A notre arrivée, tout change… Welcome en NZ !! Des sièges permettent au visiteurs d’accueillir confortablement les passagers débarquant de l’avion.
Premières balades et là on se sent comme chez soit :-))
Ici on ne badine pas avec le poids des véhicules.
Une enseigne de hamburger… incroyable mais ça a l’air de fonctionner !
La propreté est exceptionnelle dans le pays, la notion de service sur site aussi !
Enfin! On s’ennuyait de vous ! Ravis de voir que tout se passe toujours bien. Vous Avez vraiment bien choisi vos destinations . Merci pour le dépaysement!
Merci de nous rappeler tous ces bons moments que nous avons vécus en 2002 ! Rien n’a changé c’est tjs aussi beau !! Les kiwis les vers luisants les moutons et les fabuleux chiens acrobates la magie de Rotorua de Taupo que de souvenirs à partager :nous avions racheté une valise pour mettre les peaux de moutons et mon mouton de 60cm !! Vous nous avez remis dans les narines l’ odeur du soufre… Bref que du bonheur et bravo à Maelle d’ avoir affronté les rapides avec un bras cassé!! Je ne sais pas si mamie aurait permis!! Gros gros bisous et bon séjour en Australie!!