Si la terre est ronde...

Le Blog de la Famille GERARD around the world !

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Des chiffres et des lettres…

Publié par Alexandre le 18 juillet 2013
Publié dans: Uncategorized. 20 Commentaires

Ce jour sonne comme celui du retour au bercail !

Presque 500 ans après le 1er Tourdumondiste : Fernand de Magellan et son équipeage- dont nous avons admiré la réplique du bateau à Punta Arenas –  nous clôturons cette grande aventure en famille.

Et oui… Nous pouvons l’affirmer désormais !

Après avoir voyagé 350 nuits vers le soleil couchant : LA TERRE EST RONDE !

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Alors pour résumé l’irrésumable, voici quelques chiffres

  • 350 jours de voyage
  • 106 étapes
  • Le pied posé sur 35 pays ou territoires
  • 57 vols
  • 120 000 km parcourus soit :
    • 91 000 km en avion
    • 15 500 km en voiture
    • 8 200 km en bateau
    • 3 800 km en train
    • 1 000 km en bus (de nuit… ça c’était pour faire plaisir à Steph !)
  • Des déplacements : à pied, cheval, chameau, éléphant, Tuk Tuk (toutes les formes), scooter, vélo, quad, buggy,  tramway, métro, bus, minibus, télésiège, tire-fesse, sand bord, ski (nautique et alpin), barque, ambulance, pirogue, speed boat, téléphériques…
  • Une moyenne de 2,8 nuits par lieu
  • 3 intoxications alimentaire (Argentine avait sévi)
  • 1 bras cassé
  • 1 foulure
  • 1 choc anaphylactique
  • 20 000 photos (50 gigas de données)
  • 1 400 vidéos (75 gigas de données)
  • 500 heures pour rédiger et illustrer le blog
  • 60 000 pages vues par vous tous
  • De la nourriture « locale » : larve, sauterelle, et plein d’autres insectes dont on ne connait pas le nom, serpent, mygale, chauve souris, kangourou, impala, chien sauvage, alligator, autruche, springbok, kudu, crocodile…
  • Des heures et des heures de cours
  • La collection complète de tous les « C’est pas sorcier » vue et revue
  • Plus de 65 livres lus
  • …
  • Quelques engueulades – « mais c’est moi qui avait quand même raison 😉 »
  • Des milliers de fou rire…
  • …
  • Et le grand bonheur d’avoir découvert :
    • Nos enfants sous un nouveau jour,
    • Le monde et sa richesse incroyable,
    • Qu’il y a des « nice people everywhere in the world »

Au Kenya ton voyage tu termineras…

Publié par Alexandre le 17 juillet 2013
Publié dans: Uncategorized. 6 Commentaires


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Voilà, nous y sommes, ces 11 jours au Kenya seront les derniers de notre voyage… Pour le coup, c’est assez étrange, nous pensons beaucoup au retour, maintenant imminent, et à tout ce que nous devons mettre en place pour cela… Mais le Kenya, et c’est heureux, est tellement dépaysant, loin de nos codes occidentaux, de nos paysages, de notre faune que ces stimulis nous permettent de nous sentir encore pleinement en voyage !

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Nous découvrons ces nouveaux paysages, des habitants très sympas et le mode de vie « à l’Africaine » !

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Nous dépassons en permanence des troupeaux de chèvres, montons ou vaches comme >> ici <<.

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Passée notre première nuit à Nairobi et la rencontre avec notre chauffeur, Mike, et notre guide vaguement francophone, Tomas, nous prenons la route ce 9 juillet en direction du parc à 160 kms au nord de Nairobi. L’attraction principale du parc, le lac Nakuru, fait partie du chapelet de lacs qui parsèment la vallée du Rift au Kenya et en Tanzanie et qui sont apparus à la suite de la rupture de la plaque tectonique il y a 20 millions d’années. Le parc est riche d’une grande variété de flore (assez boisé, on y trouve en particulier une forêt d’acacias et une profusion d’euphorbes candélabres) et faune (rhinocéros noirs et blancs, girafes Rothschild, des waterbucks, des impalas, des buffles, des gazelles de Grant.. ..).

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Après près de 4 heures de route et de piste – assez éprouvant, la piste, autant à cause de ses nids d’éléphants en pointillés que par la poussière soulevée à chaque passage de véhicule – nous parvenons au lodge, en pleine nature, non sans avoir admiré les zèbres, ces artistes de l’art abstrait, les innombrables pintades sauvages, plutôt adeptes du pointillisme et les gazelles de Thomson tricolores.

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Nous voilà fin prêts dans notre minibus pour notre safari… Et nous allons manger beaucoup, beaucoup de poussière !

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Le « game drive » (ce que nous appelons généralement « safari ») s’élève ici en religion, qui se pratique matin et soir. Nous ne dérogeons pas.  Et à 15h30, nous embarquons pour quelques belles observations…

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1ères rencontre avec un Masaï,  dans sa fonction de « vigile »…  car derrière les babouins et les hyènes s’ébattent à quelques mètres.

Heureusement que la nuit a été bonne car la journée suivante sera éprouvante. Se rendre dans la réserve de Masai-Mara  qui se situe à la frontière avec la Tanzanie  (dans le prolongement du parc tanzanien du Serengeti), se mérite. 6h30 de route dont 180 km de « dust road ». Pour en profiter aussi… c’est >> ici << !

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Nous découvrons au fil des kilomètres ce pays qui fait parti des 50 pays les plus pauvres du monde.

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Les dos souffrent, et nous parvenons au Mara Nyumbu Camp, certes affamés mais tout autant interdits : au cœur même du bush, sans clôtures, se dresse un campement composé de vastes tentes, d’un accueil et d’une salle de restaurant, le tout fonctionnant uniquement au solaire et grâce à des forages… Potentiellement (et réellement !), les animaux sauvages traversent le camp, et à la nuit tombée, nous sommes alors systématiquement accompagnés d’hommes Masaïs, naturellement craints par ces animaux.

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Un porche, mais pas de clôtures !

Nous sommes ici pour 3 nuits, celles d’un gouffre espace-temps !!!

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Les Masaïs veillent…

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Apéro autour du feu de camps avec une famille Hollandaise, passionnée d’Afrique.

Nous sommes là en périphérie de la réserve du Masaï-Mara dont le prolongement avec le Serengeti représente 25 000 km², soit presque la Belgique. On dénombre environ 80 espèces de mammifères, l’écosystème ayant lentement évolué vers le pâturage herbeux, au dépend de la brousse et des arbres, isolés sur les hauteurs.

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Le Masai-Mara est parcouru par l’impressionnante migration des gnous. Partis du sud de Serengeti au mois de mai, ils vont chercher de nouveaux pâturages vers le nord et atteignent Masai-Mara entre juin et septembre. Au plus tard en décembre, ils reviennent vers le Sud. Voilà. Nous sommes en « plein dedans ».  Et ce n’est pas rien : le troupeau est constitué de 1 300 000 gnous qui sont accompagnés d’environ 200 000 zèbres et d’autant de gazelles (d’aucuns annoncent jusqu’à 2  500 000 individus, mais on ne va pas chipoter, ni compter… ). Cette alliance a pour raison la protection vis-à-vis des prédateurs ainsi que la complémentarité des régimes alimentaires.

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Pic-nique sous un arbre isolé, le seul moment où nous pouvons descendre du van.

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Spécialement pour vous, les mordus de la faune, voici un petit pensum :

Le zébre de Burchelli vit en groupes familiaux constitués d’un mâle, de deux à six femelles avec leurs petits. La disposition des rayures est très semblable d’un individu à l’autre, et pourtant, aucun n’est identique à son voisin, nous les trouvons vraiment très beaux.

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Le gnou à queue noire pèse de 145 à 250 kg. Il a des cornes de 60/70 cm resserrées et recourbées. Ils se réunissent en énormes troupeaux et peuvent migrer sur 1000 à 1500 km. Pile-poil, on y est, ils sont là, sous nos yeux ébahis :

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Envolée de gnous >> ici <<. Boire à la rivière est toujours risqué, ils le savent bien >> ici <<.

Le buffle d’Afrique atteint environ 1,70 m au garrot pour un poids de 300 à 700 kg. Ses cornes, massives à la base, forment un casque au-dessus du front (que Maëlle a renommé « perruque ») et atteignent environ 1 m de long. Ils se rassemblent par 3 ou 4 et leurs charges sont potentiellement dangereuses pour l’homme.

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Les hippopotames, animaux au corps lourd et massif, sont abondants dans la rivière Mara. Le mâle peut mesurer jusqu’à 4,20 m de long pour un poids de 3 tonnes ( 1,5 tonnes pour la femelle) mais, court sur pattes, il ne dépasse pas 1,65 m au garrot. Ses narines, entourées de poils épars et raides, peuvent se fermer hermétiquement quand l’animal s’immerge. La bouche, énorme, est munie sur la mâchoire inférieure d’impressionnantes canines de défenses ; elles peuvent atteindre 70 cm de long, et peser près de 3 kg. La peau, épaisse et dépourvue de poils, sécrète un mucus protecteur de couleur plus ou moins rouge, s’il est donc « rosé » par endroits ce ne sont pas des coups de soleil, bien au contraire !! En vidéo >> ici <<

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Les  « hippos » passent leurs journées dans l’eau ; la nuit, ils quittent leur refuge aquatique pour aller à la recherche de nourriture (herbes et plantes). Ils peuvent ainsi parcourir à terre quelque 30 km chaque nuit, sur des pistes balisées par leurs excréments, en revenant toujours à leur point de départ. Ils sont potentiellement dangereux pendant ces trajets, n’hésitant pas à charger tout intrus.

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L’impala a une hauteur au garrot d’environ 1 m, son dos est châtain et son ventre blanc. Quand ils sont effrayés, les impalas se dispersent en faisant des bonds qui peuvent atteindre 9 m de long et 3 m de haut afin d’effrayer et de perturber les lions. Les impalas mâles ont des cornes longues et noires qui ont la particularité d’être en forme de lyre.

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Vu de derrière, on dirait vraiment le M de Mac Do… mais pour les lions !

Le topi – nous en verrons beaucoup-  est une grande antilope (115 cm au garrot pour 120 kg), bicolore dans des tons « chocolat glacé», c’est très tendance.

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La gazelle de Thomson est, elle,  une petite gazelle. Elle a un pelage fauve, blanc sur le ventre avec une bande noire oblique caractéristique sur le flanc. Seul le mâle porte des cornes.

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Simba, le lion… Ce seigneur atteint plus de 2 m de long, queue non comprise, autour de 1,20 m au garrot et pèse entre 150 et 250 kg. Il se déplace peu (10 km environ par jour) et ne passe que deux à trois heures par jour à chasser ses proies. Le reste du temps, il se repose et dort.

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Les mâles ont pour charge la protection du groupe et de son territoire, tandis que les femelles chassent. Les lionceaux mâles restent dans la troupe jusqu’à ce qu’ils en soient expulsés par des mâles plus âgés. Ils errent alors pendant plusieurs années, après quoi ils commencent à lutter avec des mâles rivaux pour la direction d’une troupe. Les lions sont polygames et s’accouplent tous les 18 à 26 mois à l’état sauvage. Après une gestation d’environ 110 jours naissent de un à quatre lionceaux au pelage épais et tacheté. En captivité, les lions peuvent vivre jusqu’à 30 ans ; dans la nature, les mâles vivent en moyenne 12 ans et les femelles 16 ans.

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Monsieur et Madame font la sieste >> ici <<

La lionne traque attentivement sa proie et, une fois à proximité d’elle, la poursuit et la capture après une course pouvant atteindre 50 à 60 km/h. Le poids élevé et la vitesse de la lionne font habituellement tomber la victime, qui est ensuite achevée par une morsure à la gorge. Après que la femelle ai tué sa proie, le mâle vient réclamer sa part de viande. Un lion peut manger 40 kg de viande à la fois puis passer plus d’une semaine sans chasser. Nous avons la chance d’en voir de nombreux, à quelques mètres de distance, heureusement repus et fatigués par leur chasse récente >> ici << ou >> là<< et parfois devant la carcasse qu’elles viennent de manger.

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Le guépard,  cheetah  en anglais, a un long corps étiré, des pattes beaucoup plus longues que celles du léopard,  et une tête plus petite. La longueur, queue non comprise, est d’environ 1,5 m. Les guépards femelles sont des animaux solitaires, sauf quand elles ont leurs petits. Les mâles adultes se déplacent en général seuls ou par groupes de deux ou trois, souvent des frères, et ne se joignent aux femelles qu’au moment de l’accouplement. Le guépard capture sa proie à la course, généralement le jour, il chasse à la vue plutôt qu’à l’odorat. Et sur de courtes distances, c’est l’animal terrestre le plus rapide : il peut atteindre des vitesses d’environ 110 km/h !

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Autour des proies attendent avec beaucoup de patiences les charognards que sont les vautours : plus de 2m d’envergure, poids de 4 à 7 kg… Ils repèrent de très loin les proies grâce à une très bonne vision de loin.

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Nos chouchoutes les girafes, l’emblème de Charlotte, la p’tite cousine des enfants, est le plus haut de tous les animaux terrestres. Le mâle atteint en moyenne 5,4 m de haut et sa langue, longue de 40 cm, lui permet d’atteindre les feuilles d’acacia qui sont sa principale nourriture. La girafe, comme la plupart des mammifères, n’a que sept vertèbres cervicales, qui sont fortement allongées pour soutenir son long cou musclé. Du fait de la grande distance entre le cœur et la tête de l’animal, son système vasculaire est équipé de valves permettant au sang d’atteindre le cerveau. La girafe peut vivre jusqu’à vingt-six ans dans la nature et jusqu’à trente-six ans en captivité. À cause de leur poids élevé (jusqu’à 2 tonnes pour les mâles, 600 kg pour les femelles), elles ne peuvent traverser les lits de rivières ou les marais bourbeux.  Ici, ce sont les girafes Masaï qui sont présentes, sachant qu’il en existe 3 sortes : Masaï, Rothschild et réticulée.

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Je m’arrête là pour le descriptif, la liste est longue, et je ne voudrais pas que nous perdions notre public, si près de la fin, je m’en voudrais !!

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Les observations animales, exercices de patiente, ont été mises de côté ce vendredi 12 pour profiter d’une bien jolie rencontre dans un village Masaï.

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Après avoir sollicité l’accord du chef, négocié puis payé (et oui, la rencontre tribale a un prix), nous sommes accueillis avec la danse des hommes puis pénétrons dans l’enceinte qui encercle les maisons et permet de rassembler le cheptel la nuit venue. On patauge allègrement dans la bouse, chez les filles ça coince dur… les pas sont calculés !

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Chaque famille à sa « barrière ».

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Danse traditionnelle pour notre accueil >> ici <<, puis celle de la séduction >> ici << le Masaï qui saute le plus haut choisira la plus belle femme du village. Vas-y Arthur >> ici <<

Les hommes, les gardiens du feu, nous montrent la façon dont ils procèdent, armés d’un morceau de red cedar, d’une baguette de bois moins dense, de salive pour faire glisser et de bouse séchée >> ici <<. Arthur joue le jeu…pas franchement facile-facile.

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Rien ne se perd, tout se transforme : la bouse de vache ne sert pas qu’au feu, et elle permet avant tout de construire les maisons, mélangée à de la terre et de l’eau, et appliquée sur une armature faite de branches souples tressées. C’est le travail des femmes.  Nous pénétrons dans l’une d’elles, étroite basse et sombre, sans fenêtre et dont les pièces sont sommairement séparées : chambre des parents, chambre des enfants (4 ou 5 au minimum par famille), une chambre d’amis (oui !) et une pièce, à l’entrée, pour les très jeunes veaux (gloups). Le feu et les instruments de cuisines sont dressés au centre de ces différentes pièces.

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Les Masaïs les plus traditionnels ne mangent encore aujourd’hui que du lait, du sang et de la viande. Ni fruits ni légumes.

Nous échangeons longuement avec l’un des hommes du village qui converse dans un anglais parfait (tout comme le chef du village d’ailleurs) et rempli la fonction d’enseignant auprès des enfants, dans une école construite et financée par une ONG canadienne.

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Puis ce sont les femmes qui dansent et chantent pour nous avant de nous montrer leurs créations de bijoux traditionnels, en perles pour la plupart, sculptures, accessoires…  Afin de ne froisser personne, nous devons faire attention à bien rendre une visite à chacune !

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La danse des femmes >> ici <<

Voilà une rencontre qui ne laisse pas insensible ! Le chef du village est la cheville ouvrière et le garant des traditions, les écarts vestimentaires (le port du pantalon par exemple) pouvant mener à l’exclusion. Et quelle antonymie entre cette vie sans électricité (même solaire), eau courante, ce confort rudimentaire, et l’importance de l’éducation, de la scolarité des enfants !! Un système aux valeurs bien ancrées.

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Les Masaïs que nous avons rencontrés, notamment au camp, sont d’une remarquable gentillesse, comme une évidence, ce qui nous a vraiment beaucoup touchés. Ils sont gracieux, longilignes aux attaches fines… Le régime protéiné,  certes décrié et décriable, a ici fait ses preuves !!…

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Samedi matin rime avec chemin… de terre, de cailloux, de bosses, de trous, parfois pas de chemin puis, enfin, après 2 heures de maltraitance vient la route… direction le lac Naivasha. Un trajet d’autant plus long que nous passons entre les mains de la police locale pour excès de vitesse. Notre chauffeur se fait même passer les menottes, on ne se refuse rien !

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Le lac Naivasha, l’un des rares lacs d’eau douce de la vallée du grand rift, se situe au pied du volcan Longonot, à 100 kilomètres de Nairobi.

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C’est le lieu privilégié pour les amateurs d’oiseaux avec plus de 300 espèces recensées : échassiers, rapaces, martins pêcheurs et passereaux s’observent facilement depuis un bateau longeant les rives du lac. Des milliers de flamants roses et oiseaux planent au-dessus des hippopotames, le plus souvent immergés en famille.

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Les flamands roses par centaines >> ici <<

Des singes jouant de branche en branche >> ici << ou se papouillant >> ici <<

400 hippos dont on n’aperçoit souvent que les yeux et les naseaux >> ici <<

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C’est au Parc National d’Amboseli que nous allons faire nos dernières observations. Nous prenons la route au petit matin ce 16 juillet avec quelques 7 heures de route et de piste au programme. Notez, circuler au Kenya est un spectacle, et malheureusement pas toujours celui de la nature : la circulation des camions, le doublement aléatoire ou au forcing, les queues de poisson, les véhicules renversés sur le bas-côté ou stoppés au milieu des voies, incapables d’aller plus loin… On verrouille les ceintures et on se réjouit lorsque l’on est à bon port !

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Amboseli, en territoire Masaï,  est le deuxième parc le plus visité du Kenya, et l’un des plus vieux. Le principal attrait du parc est sa situation géographique, près de la frontière avec la Tanzanie, au pied du mont Kilimandjaro, le plus haut sommet d’Afrique. C’est de ce parc que l’on distingue le mieux le sommet enneigé du « Kili ». On découvre ainsi des paysages de savane avec le sommet enneigé en toile de fond (régulièrement discrètement caché derrière les nuages !!) L’Amboseli Park ne compte pas moins de 1 000 éléphants, des buffles, gnous, gazelles, antilopes, hippopotames…

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En périphérie du Parc, résident de nombreuses communautés masaïs. Ce peuple de pasteurs a conservé ses traditions intactes malgré un contact permanent avec le monde occidental. Ils ont su préserver un mode de vie ancestral, tant du point de vue de leur habitat – hutte de paille et de terre sèche – que du point de vue de leur alimentation – breuvage de lait et de sang.

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Dans ce village, pas d’eau, pas d’électricité, pas de toilettes ! Pour l’eau, c’est l’hôtel à touriste du coin qui offre, idem pour quelques prises électriques pour recharger les portables. Pour les toilettes,direction… le bush !

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Les Masais sont presque toujours vêtus de rouge et de colliers de perles traduisant un certain art. Ces traditions sont le reflet d’une volonté réelle de la part des Masais de préserver leur culture et ne semble pas répondre à une logique touristique de « folklorisation ». Ils vendent leurs productions à l’entrée du parc : bijoux, statuettes, chasse-mouche… Passés ces incontournables «investissements à longs termes » et marchandages, nous voici vite au cœur de ce petit parc de 400 m2 à profiter de la faune qui l’occupe, et plus qu’ailleurs des éléphants.

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Une petite faim ?… ce lion au ventre bien rond vient de déguster un jeune hippo !

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Silhouettes majestueuses >> ici << et >> ici << de ces pachydermes de plus de 5 T, en liberté !

Mercredi matin, veille de notre départ (notre vol est 4h30 ce jeudi matin en direction du Caire pour une escale avant de gagner Paris à 14h30), nous allons remettre au dispensaire proche de notre campement les médicaments qui ont fait partie du voyage sans qu’on en ait l’usage. Et quand on voit le dénuement de leur armoire à pharmacie, on se dit que l’on a vraiment bien fait.

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Un petit tour par l’école toute proche et nous retraversons le parc avant de rejoindre Nairobi pour une visite expresse du centre, à pied.

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Les bâtiments officiels sont surtout récents comme le bureau présidentiel à droite.

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Le marché du centre de Nairobi !

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Ce petit bout d’Afrique noire nous a beaucoup dépaysé, et nous comprenons après coup combien cela était important pour notre «final »… car depuis quelques semaines déjà, la gestion de notre retour est presque un quotidien, ce en quoi nous avons grandement été aidés par nos proches, Papou et Mamilou ainsi que Sophie et Arnaud, qui auront pris soin de Saxo, notre chien, et notre maison pendant ces 350 jours de traversée. MERCI.

Les inclassables :

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Nous faisons un stop à Kigali (Rwanda) avant d’arriver à Nairobi. Et les Chinois sont encore et toujours présents, placardant à tout va de la pub dans l’aéroport !

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Voici la liste des fameux « Big 5 », alors pourquoi pas l’hippo ou la girafe ? Simplement car on parle ici de chasse. Et ces 5 animaux sont les plus compliqués et dangereux à chasser !

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Au lac Naivasha,  nous logerons dans un lodge à la déco… exceptionnelle 😉

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Les gardes des Parcs sont armés… de kalachnikov !

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La peau de Zèbre… (ici sur patte) Quelle création merveilleuse de la nature !

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Soirée ciné en famille…

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Private joke … Maëlle tente de rendre la pareil à sa Maman !

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A l’entrée des parcs les femmes proposent les objets traditionnels. Ça discute ferme !

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En pleine campagne les policiers nous interpellent pour excès de vitesse. Ils n’ont pas un bureau correct et dans le même temps, ils disposent des dernières « speed cameras » avec vidéo et enregistrement.

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Jolie pancarte sur le fronton de l’université ! … et oui la corruption ici ça existe même si l’on s’en défend.

A la maison… dans J-4

Publié par Alexandre le 14 juillet 2013
Publié dans: Uncategorized. 11 Commentaires

Bonjour à tous,

Notre retour approche, et avec lui le temps des regards en arrière.

Voici donc, sélectionnées par Servane, quelques unes des « maisons » que nous avons croisées, habitées, admirées… tout au long de notre périple autour du monde.

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See you soon, very soon !

Gage N° 34

Publié par Alexandre le 13 juillet 2013
Publié dans: Uncategorized. 2 Commentaires
Nairobi Une petite pensée pour marge’up ! vous vous prendrez en photo autour d’une girafe !

Nous sommes ravis de ce dernier Gage !

La girafe est un de nos animaux préférés, ce fut donc un plaisir !

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Seulement, il est rigoureusement interdit de mettre pied à terre dans les Parcs… et donc de faire une photo avec la « belle ».

Nous avons donc profité d’une rencontre fortuite à proximité du Parc Masaï Mara, où nous avons découvert ces 2 majestueuses girafes broutant paisiblement le haut des arbustes.

Mais la bête, bien qu’impressionnante par sa taille (5 à 6,5 m), est très craintive…

Arthur et Maëlle approcherons donc avec d’infinies précautions pour éviter qu’elles ne détallent.

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Nous adorons les voir brouter, se déplacer en groupe ou gambader tranquillement au travers la savane.

Un grand coucou à l’équipe de Marge Up !

Le Cape… au Sud !

Publié par Alexandre le 7 juillet 2013
Publié dans: Uncategorized. 5 Commentaires

Réputée pour être l’une des plus belles villes du monde, Cape Town offre tout ce dont on peut rêver, une véritable aire de jeu en bord de mer… Sydney et San Francisco n’ont qu’à bien se tenir !

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En quelques heures, nous tombons sous le charme de cette ville, une des plus importantes d’Afrique du Sud, au cœur d’une superbe baie dominée par la célèbre Table Mountain. Cape Town fait preuve d’un remarquable dynamisme que ce soit dans le domaine de la culture, des arts mais aussi économique. Bref, Cape Town est une ville qui « bouge ».

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Conséquence de la colonisation Hollandaise datant du 17ème siècle, puis de celle de l’Empire Britannique à la fin du 18ème, la ville se caractérise aujourd’hui par une population incroyablement métissée. Dans les rues, se croisent indiens, noirs, européens, malaisiens…  d’ailleurs le quartier de Bo-Kaap est le foyer spirituel de la communauté musulmane du Cap. La plupart des habitants sont des descendants d’esclaves en provenance de Malaisie, d’Indonésie et de plusieurs pays africains. Les façades aux tons éclatants valent à elles-seules le détour !

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Il nous faudra toute la journée de mardi pour nous rendre au mythique Cap de Bonne Espérance, le point de rencontre de l’Océan Atlantique et de l’Océan Indien. Ce cap sera dépassé la première fois par le navigateur portugais Bartolomeu Dias en 1488.

Mais l’itinéraire qui nous y mène est jalonné par de nombreux lieux à ne pas manquer : Muizemberg  pour ses plages aux cabines de bain colorées,

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puis l’observation des manchots sur la plage de Boulders Beach,

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En vidéo >> ici <<

les pittoresques villages aux petits ports  animés…

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tout cela avant d’atteindre nos destinations, car ce sont en réalité deux caps qui sont situés dans une réserve naturelle de 7750 hectares : le Cap de Bonne Espérance et Cape Point. La sensation de bout du monde y est bien réelle …

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…Mais en nous retournant, c’est toute l’Afrique qui nous regarde !

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Les paysages sont à couper le souffle ! En vidéo >> ici <<

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Nous y rencontrerons un Japonais et son vélo. Objectif : rejoindre l’Alaska en 4 ans !

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La réserve abrite de nombreux animaux : antilopes, autruches… et babouins.

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En Vidéo >> ici << et >> là <<

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Beaucoup d’algues ici : elles sont grosses très grosses !

Pour le retour, nous avons emprunté la Chapmans Peak drive, une route spectaculaire creusée dans la montagne et qui offre des vues à couper le souffle sur la côte et l’océan Atlantique. Nous étions descendus par la côte Est, nous remontons par l’Ouest jusqu’aux plages de Camps Bay, Clifton Bay et Hout Bay.

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Le vent est assez « tonique » parfois !

Toutes extraordinaires ces plages. Seulement ici, c’est l’hiver, et s’il fait vraiment très beau, le thermomètre n’est pourtant guère généreux, 18 à 22°C  en extérieur et seulement 13 si l’on s’aventure en mer.

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Mercredi, nous avons pris rendez-vous avec l’histoire en visitant Robben Island, à quinze kilomètres des côtes, juste en face de Cape Town, classée au Patrimoine de l’humanité. Elle est tristement célèbre car c’est sur cette île que Nelson Mandela est resté prisonnier vingt ans de sa vie.

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Arthur qui est malade est resté à l’appartement, et nous embarquons en fin de matinée, gratifiés d’une vue imprenable sur la ville du Cap et Table Mountain.

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Après un tour en bus autour de l’île afin de découvrir le village et ses principaux monuments, la visite se finit par la prison.

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L’arrivée des prisonniers. La carrière où ils « cassaient des cailloux » 5 jours par semaine.

Une prison détenait les principaux leaders politiques de l’ANC (Congrès National Africain, principal parti d’opposition) militant pour une démocratie multiraciale et le respect des droits de l’homme pour tous. Une véritable plongée dans le terrible passé de l’Afrique du Sud.  Conditions de vie éprouvantes dans des cellules surpeuplées, travail forcé dans la carrière à casser des pierres, isolement physique et intellectuel avec 1 lettre, exclusivement en anglais (pas de dialecte), censurée,  tous les 6 mois dans les pires moments de la détention.

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La cellule où Mandela à passé 19 ans de sa vie.

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1991 Fin de l’apartheid : retour des prisonniers.

Et quid de Table Mountain, cette fameuse montagne au sommet « plat », d’où son nom, qui domine la ville et rend ce site si fabuleux ? Du haut, une vue vertigineuse ! Deux options pour parvenir à son sommet (1087 m) : la « facile », le téléphérique à cabine rotative qui emmène en 6 petites minutes seulement au sommet. La « sportive » : à pieds par le sentier. Durée, entre trois et quatre heures.  Les premiers jours de notre séjour, les nuages cachent la « Table »,  glissent à son sommet comme de l’azote… et quand elle se laisse enfin pleinement admirer et que nous nous y rendons, il y a tant de vent que les cabines sont à l’arrêt !! De l’esplanade, la vue est déjà somptueuse… Nous nous en contenterons donc.

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Moins haut, il y a le Lion’s Head (669 m), qui  offre une belle vue panoramique sur la baie. Sur place, Arthur et Maëlle courront après les pintades, un volatile presque aussi courant que nos moineaux !

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On aperçoit à droite Robben Island.

Parmi les quartiers  incontournables de Cape Town, il y a celui du Waterfront, celui du port. Un quartier où les bâtiments à l’architecture de style hollandais et moderne se mélangent à merveille.  C’est aussi un lieu, certes commercial, mais qui reste plaisant pour la promenade, ses quais étant animés de chanteurs, restaurants, manèges…

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Quant au centre-ville, c’est un quartier florissant plein de cafés et de restaurants, où se sont installés de nombreux résidents, des compagnies modernes, des bureaux. C’est le cœur même de la ville. Idéal  pour se promener à pied et découvrir les commerces, restaurants et marchés d’artisanat.

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Le midi, ambiance de marché dans les rues piétonnes.

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Les quartiers résidentiels  du centre-ville ou « City Bowl » se répartissent plutôt autour et sur les flancs de la Montagne de la Table. Nos valises, nous les avons posées à Sea Point, quartier résidentiel sur le front de mer, dans une veille maison aménagée en appartements. Du charme, de l’allure, de la tranquillité et toutes les commodités pour y passer une semaine entre découverte et « remise en route ». Notre retour approchant à grands pas, il faut remplir l’agenda, caler les rendez-vous, finaliser les inscriptions des enfants, établir la liste des courses (si ! si !)…

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Vendredi, au petit matin, Alexandre et Arthur partent pour LA rencontre, LE frisson, LA grande aventure : un tête à tête avec LE grand blanc !

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Arrivée à Gansbaai, un tout petit port !

3 heures de route, le petit déj’ et les consignes de sécurité avalés, ils sont une vingtaine à avoir signé leur décharge… En pleine mer, dans cette eau délicieusement glacée (13°C), ils s’alignent dans la cage, aux premières loges de ces requins appâtés qui virevoltent à leur nez, ne se départissent pas de leur sourire carnassier…

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Mise à l’eau du bateau… très spécifique ! Et en route >> ici <<

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Le bateau pose l’ancre et nous apercevons le 1er requin blanc, seul requin à chasser en surface >> ici <<.

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La cage se met en position… Froid, eau glacée, requins blancs… allez au jus !

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Froid… très froid >> ici << et les requins sont >> là << et encore >> là <<

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Les requins nous frôlent. Nous descendons au fond de la cage en apnée pour mieux profiter du spectacle !

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Les requins vue sous l’eau : Ambiance >> ici << et >> là <<

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Pourquoi autant de requin dans cet endroit ? Car le garde-manger est énorme ! >> ici <<

Au retour, les mouettes sont nos copines >> ici <<

Une drôle d’épreuve à s’infliger, non ? Pour les filles, l’immersion n’est pas sous-marine cette journée là, mais rime avec shopping. A Cape Town, si la mode n’est pas très pointue, cela regorge néanmoins de boutiques !

Un marché alimentaire d’une centaine de commerçants spécialisés, le Goodneighbour Market, est installé chaque samedi  dans une ancienne usine de biscuit super sympa.

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Y règne une vraiment bonne ambiance ! Et tout donne envie ! Et il y a toutes sortes de gens, des familles venues bruncher, des plus jeunes, entre amis… C’est joli, convivial et bon.

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Notre semaine s’achève, tranquillement, et nous égrainons nos  « dernières fois » : dernière location de voiture et d’appartement, dernier vol national, dernier coup d’oeil à l’océan Indien…

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Nous laissons derrière nous  l’Afrique du Sud pour une dernière étape au Kenya, 9 jours de safari pour lesquels nous avons fait appel aux services d’une agence, du « packagé-sur-mesure »…

Nos Tour Operateurs de charme et de choc pour l’Afrique du Sud, ont été Marc et son épouse, Mia, ainsi que Wayne qui depuis Joburg ont œuvré pour nous accueillir, nous trouver des logements confortables au meilleur prix, enfiler les gants blancs et la casquette de chauffeurs… Ils ont été merveilleusement disponibles et amicaux. MERCI à eux !

L’Afrique du Sud tient ses promesses : grands espaces, paysages époustouflants, parcs nationaux et réserves naturelles, plages superbes, zones montagneuses…  Avec ses 47 millions d’habitants, l’Afrique du Sud réunifiée présente aujourd’hui le visage d’une démocratie multiraciale.

 

Les inclassables :

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Très répandus ici : les magasins de perruques et postiches.  Y’a des amateurs ?

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Trop fort : la Famille « Burg » ! on pense à vous les amis…

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Les bus locaux, ils sont les rois de la piste… Attention danger !

Mamma Africa, Long Street, Cape Town

Oui, oui… on a goûté à tout !

Afrique du Sud

Publié par Alexandre le 3 juillet 2013
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Ce mardi 25 juin, nous transportons notre tribu jusqu’à la très joliment nommée Nation Arc-en-ciel : l’Afrique du Sud. Les 1 221 000 km2 de ce vaste pays sont bordés à l’ouest par l’océan Atlantique et à l’est par l’océan Indien. La faune et la flore occupent  une grande place dans le cœur des Africains qui leur dédient de grands parcs nationaux et de nombreuses réserves animalières où se trouvent des espèces qui nous semblent,  à nous Occidentaux,  très exotiques :  éléphants, lions, léopards, buffles, hippopotames, rhinocéros…

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Dans un premier temps, c’est Johannesburg qui nous accueille, Jo’burg pour les intimes, la ville de tous les records et de tous les dangers (l’Afrique du Sud est réputée peu sûre. Toutefois, il est relativement facile d’éviter les problèmes et de se sentir en sécurité en respectant les précautions d’usage), de la plus grande concentration de millionnaires du continent au plus fort taux de criminalité du monde, des plus hauts bâtiments d’Afrique aux plus vastes bidonvilles du pays.

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A l’aéroport, Marc, rencontré voici quelques années lors d’échanges professionnels, nous accueille avec cette spontanéité et cette disponibilité qui caractérise si bien les Sud Af’. Nous le reverrons le lendemain pour un dîner au restaurant avec sa famille et un collaborateur, Wayne. Une soirée décontractée durant laquelle quelques révélations sur leur expérience en France nous tordent de rire !

Au matin de ce dernier mercredi de juin,  nous avons rendez-vous avec Dany, guide francophone que nous découvrons Mauricien de naissance… Le monde est petit, c’est une certitude.

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En roulant vers Soweto (South Western Township) qui reste dans les mémoires comme l’un des endroits clés de la révolte anti-apartheid des années 1970-1980, nous faisons un stop devant le plus grand stade d’Afrique qui a été  le principal lieu des matchs du tournoi de la Coupe du Monde 2010 de Football. Le quartier de Soweto est en fait caché derrière la vaste colline artificielle qui le jouxte.

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Ces collines de terre sont issues des mines d’or et de diamant qui jonchaient la zone.

«Number 8115 » est le musée qui rappelle que Nelson Mandela habitait ici avant son arrestation, et  le Mandela Museum de Johannesburg, la maison dans laquelle Nelson Mandela et ses deux premières femmes (il fut marié trois fois) vécurent de 1946 à 1961 (avant son arrestation).

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Dans cette ancienne maison transformée en musée, on peut aujourd’hui contempler de nombreuses photos et objets personnels de Mandela. Au moment même où nous visitons ces sites, l’état de santé de ce grand homme est extrêmement critique. Les télévisions du monde entier sont sur place…

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Mandela en famille – Mandela avec l’archevêque anglican Desmond Tutu qui habite la même rue (2 prix Nobel dans la même rue… une 1ère mondiale)

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Les TV du monde entier au chevet de Mandéla.

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Non loin de là, la maison de « Wini » la seconde femme de Mandela où elle habite toujours.

Quelques rues plus loin, l’Hector Pieterson Museum commémore l’extrême violence de la répression du 16 juin 1976, qui suivit la manifestation des jeunes du township contre l’enseignement en afrikaans et qui marqua le début de nombreuses émeutes.

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Les habitants des townships luttent, de fait, contre la pauvreté et vivent souvent dans des baraquements délabrés. Taux de chômage élevé, faible niveau d’éducation… malgré le gouvernement démocratiquement élu qui tente de réparer les ravages d’une politique d’apartheid qui visait à promouvoir les blancs au détriment de la majorité de la population noire. Ce ne fut au début des années 70 que la révolte des noirs commença. La jeunesse noire déclara la guerre à l’apartheid, qui continua encore durant 20 ans. Les élections de 1994 apportèrent la paix dans le pays.

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Les townships sont constitués de petites maisons construites par le gouvernement. L’Etat a alors  déplacé et regroupé les populations par ethnie.

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Non loin des township, existe de nombreux bidonvilles où se regroupent les immigrants souvent illégaux d’Afrique. L’Afrique du Sud attire : elle regroupe 1/4 de la richesse de l’Afrique.

Au Musée de l’Apartheid, les billets d’entrée sont attribués en fonction votre couleur de peau et on entre par les portes d’acier spécifiquement allouées, white d’un côté, black, coloured…de l’autre.  Dans une pièce,  les nœuds coulants qui pendent du plafond symbolisent ceux ayant été utilisé pour 121 « politiques » pendus par le régime d’apartheid. On y voit  également des affiches et des T-shirts de la première élection démocratique. Le musée dépeint la vie durant l’apartheid et la lutte de Nelson Mandela et des centaines de Sud-Africains pour l’égalité.

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C’est ici plus qu’ailleurs que l’on a pu voir combien cet homme a œuvré pour son pays, avec pacifisme et humilité même si, aujourd’hui, l’exposition qui lui est dédiée, est un peu trop dense et rébarbative pour être passionnante. Les enfants décrochent complètement !

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Le nombre des changements de « catégorie » de couleur (1985)

On termine la boucle avec la visite de la prison dans laquelle Mandela fut emprisonné : Constitution Hill. Outre Nelson Mandela, Gandhi ou Albert Luthuli (autres figures majeures de la lutte contre l’apartheid) y furent emprisonnés.

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Juste à coté le Conseil Constitutionnel paré des 11 langues officielles du pays !

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Un petit stop dans un restaurant où se déroulait en cachette les réunions politiques de Soweto car les rassemblements étaient interdits.

Durant cette journée commencée fraîchement avec quelques trop rares degrés malgré un soleil radieux, nous serons passés du centre-ville, en partie vidé de ses bureaux car touché par une insécurité galopante, au riche quartier de Sandton doté de vastes zones résidentielles qui alignent les villas cossues et townhouses (complexes d’appartements sécurisés) bien cachés derrière de hauts murs électrifiés. Des adresses prestigieuses, convoitées par les élites blanches comme noires : le gotha du black business habite là.

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Murs hauts, clôtures électriques, caméras, sociétés de protection patrouillant en permanence dans la rue, gardes armés la nuit, buzzer sécurité dans toutes les pièces, propriétaires armés… Une maison souvent « classique » quand on est blanc ou avec un bon niveau de revenu.

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L’Afrique du sud est une destination de choix pour effectuer un safari, elle regorge d’animaux sauvages  laissés dans leur habitat naturel mais aussi protégés dans des parcs. A 140 km au nord de Johannesburg, nous partons à la rencontre des fameux « Big five » (les cinq mammifères craints et respectés par les chasseurs) que sont le buffle, rhinocéros, éléphant, lions et léopard… des animaux symboliques pour le pays qui les fait d’ailleurs apparaître sur ses billets de banque.

Les voir, c’est ce que nous espérons en nous rendant au Pilanesberg Park qui offre un cadre grandiose.

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 Sur la route nous découvrons un grand barrage surmonté … d’un Arc de Triomphe !

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Les commerçants de rues sont omniprésents et nous sommes interpellés à chaque carrefour.

Cinquième par la taille, le parc du Pilanesberg est sans doute l’un des plus beaux d’Afrique du Sud… C’est au moins ce que disent les sites les plus « vendeurs » !! Mais nous ne sommes vraiment pas déçus d’autant que nous logeons dans le cadre somptueux du Bakubung Lodge, à l’entrée sud du parc.

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Magnifique vue sur le parc et ses animaux !

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A quelques kilomètres, Sun City est une enclave privée de 1500 hectares, née des rêves délirants d’un homme qui a voulu en faire un lieu dédié au sport, aux jeux et au plaisir. Wayne qui nous a généreusement offert de nous conduire, nous fait faire un rapide «tour du propriétaire»… Un Las Vegas en concentré, la nature en plus…

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On en profitera pour faire une petite partie !

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La réserve de Pilanesberg est célèbre pour l’opération baptisée « Genesis » qui fut, en 1979, la plus grande opération de repeuplement animalière de tous les temps ! Elle prend place dans la caldera parfaitement circulaire de 550 km2 qui fut alors déclarée parc national, clôturée, et dans laquelle 6000 animaux provenant d’autres réserves sud-africaines furent réintroduits, en respectant la densité et la variété naturelle.

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Durant nos 2 jours sur place, nous profitons de 2 « Game Drive » (des sorties en truck aménagé avec guide), à la découverte des animaux qui peuplent le bush.

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Waouh, waouh, waouh… Mis à part Servane qui s’ennuie ferme, nous nous émerveillons kilomètre après kilomètre, dans l’observation d’une faune généreuse. Nos premiers émois sont pour un duo de rhinocéros qui se laissent longuement observer alors que quelques mètres seulement nous séparent d’eux. Impressionnant. Viendront les girafes, distantes,  les zèbres, querelleurs, le léopard, discret, les hippopotames, avachis, les éléphants, grandioses… A chacune de nos sorties, l’espoir et la surprise des rencontres se renouvellent. Topissime !!

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Nous sommes déjà dimanche et une nouvelle fois Wayne assure notre transport jusqu’à l’aéroport, direction Cape Town dont on dit que c’une ville de style européen, avec une influence africaine, alors que Johannesburg est une ville africaine avec une influence européenne.  Affaire à suivre…


Les inclassables :

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Le MétéoFrance local !

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Publié par Alexandre le 3 juillet 2013
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Johannesburg Envoyer au siège quelques paquets de viandes séchées

Vous le savez peut-être, une des spécialités culinaires de l’Afrique du Sud est le « Biltong », la viande séchée.

A l’origine cette technique permettait de conserver très longtemps la viande.  Aujourd’hui comme vous pouvez le voir il s’agit d’une industrie classique et l’on trouve ce type de viande dans tous les supermarchés.

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Vous allez donc avoir le plaisir de découvrir tout cela très bientôt à Nantes !!!

Et de mastiquer… mastiquer… mastiquer…

See you

Voici, Closer, Gala…

Publié par Alexandre le 30 juin 2013
Publié dans: Uncategorized. 2 Commentaires

… Moins glam’ que l’accouchement imminent de Kate, Servane n’en n’a pas moins fait la Une de notre actualité familiale ces derniers jours…

Nos journalistes sur place ont couvert l’événement d’une allergie alimentaire soudaine qui a terrassé  notre starlette également connue sous le nom de Vavane.

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Il y a quelques semaines, elle était alors en tournée à Hong kong

Souvenez-vous, c’était le dimanche 23 juin : alors âgée de 15 et 3 mois, elle s’illustre dans un show bouche-gorge enflées avec difficultés  respiratoires, total look vanille-fraise … Elle ne s’interdit rien, et c’est à l’hôpital qu’elle terminera, après un passage incognito dans l’ambulance du Samu. Le staff de médecins enamourés n’y fera rien, elle les snobera et sortira dès le lendemain, pourtant loin d’être pimpante !!

Une semaine de rétablissement plus tard, toujours sous traitement, elle retrouve (enfin !) son humour, et se déhanche en gloussant… mais pas plus de quelques instants, la fatigue refaisant vite surface. Qu’importe, la Sauterelle a du ressort.

Elle a reçu durant cette période les encouragements de ses proches, les bons vœux des fans, son public la soutenant dans l’épreuve… Quel réconfort pour elle ! Elle remercie tous ceux qui lui ont fait parvenir leurs petits mots ainsi que ses admirateurs  qui ont inondé sa valise de gigantesques bouquets, de cortèges de chocolats (qu’elle ne peut pas manger, trop risqué…)

Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Car notre star est sous surveillance. L’allergène responsable n’a pas été identifié, et une enquête s’impose, qui ne pourra avoir lieu qu’au retour en terre natale.  D’ici là, un indispensable kit de survie (ampoule antihistaminique et seringue auto injectable d’adrénaline) accompagne Servane dans chacune de ses sorties, pas trouvé mieux comme garde du corps.

Et pour illustrer comment intervenir dans l’hypothèse d’un choc anaphylactique, votre « feuille de chou » vous propose dans ses pages « santé » un défrief’ en images >> ici <<

A très bientôt pour de nouvelles aventures en terre Africaine,

Votre dévoué rédacteur-en-chef (dois-je là nommée ?)

Et si vous prépariez vous aussi votre tour du monde ?

Publié par Alexandre le 29 juin 2013
Publié dans: Uncategorized. 1 commentaire

Peut-être certains d’entre vous ont-ils envie de parcourir  le monde… si ce n’est déjà fait.

Alors nous allons tenter de vous donner quelques indications sur les choses qui, issues de notre petite expérience, nous ont bien servies.

Pour le matériel voici nos indispensables :

Maëlle :

  • Le jeu Minecraft
  • Un Ipod
  • Un paréo
  • Un doudou (peut-être pas indispensable à tous les âges !!)
  • Skype pour voir la famille

Arthur :

  • Un couteau Suisse
  • Une trousse de 1er secours
  • Un appareil photo/vidéo étanche et antichoc
  • Un gel désinfectant pour les main
  •  Une tablette de chocolat Cote d’Or (et pour toute la famille, ça ne fait pas beaucoup…)

Servane :

  • Un kit anti-allergie (c’est d’un intérêt récent mais non négligeable)
  • Un maillot de bain
  • Des bandes de cire froide (la parade anti-poils !)
  • Une tablette avec films, jeux et musiques
  • Une connexion internet avec FB pour rester en contact avec les copines

Stéphanie :

  • Un kindle
  • Un flacon d’huile prodigieuse (le nec plus ultra)
  • Des lunettes de soleil
  • Un foulard (les nôtres auront été de tous les fronts : chaud, froid, bras cassé…)
  • Un réveil

Alexandre :

  • Un bon bermuda avec poches multiples pour trimbaler : appareil photo, PDA, argent, papiers, clés…
  • 2 cartes bleues d’enseignes différentes (Visa + Mastercard)
  • Du cash (bien caché) car les cartes bleues ne suffisent pas toujours
  • Un PDA + 1 carte SIM prépayée à acheter dans chaque pays
  • La panoplie anti-moustiques : moustiquaires, sprays, répulsif vêtement…

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Pour le reste… et cela sera bien le principal, n’oubliez pas  :

  • Patience
  • Ouverture d’esprit
  • Tolérance
  • Organisation
  • et Curiosité

Bises à tous !

Maurice « L’étoile et la clef de l’océan Indien »

Publié par Alexandre le 27 juin 2013
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C’est un saut de puce qui nous permet de rejoindre L’île Maurice ce 16 juin. Nous y sommes attendus par Marie et Jean-François, les « Mamilou » et « Papou » des enfants qui ont pris un vol depuis Paris.  Retrouvailles de fête des Pères sur une place de rêve devant la maison.

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Logés sur la côte nord-ouest de l’île, les pieds dans le sable, nous découvrons la vie des expat’ version Maurice : cuisinière, employée de maison et  de la présence de « Frère », Mauricien d’origine indienne,  un all-inclusive de Mike Gyver et Géo Trouvetout d’une gentillesse incroyable.

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Mardi, grimpés dans le minibus avec chauffeur, escortés par Frère, nous partons de bon matin à la découverte de la partie sud-ouest et centre de cette île d’un peu plus de 2000 km2.

Notre première halte a un atout maître pour attirer les visiteurs : c’est le paradis du shopping avec ses boutiques de vêtements et magasins d’usine. Nous  faisons donc un stop à Curepipe dans une fabrique de maquettes de bateaux, une institution sur l’île.

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 A quelques centaines de mètres d’altitude la  région offre un visage radicalement différent de celui du littoral :  Trou aux Cerf un cratère volcanique d’environ 300 mètres de diamètre et 80 mètres de profondeur. Le panorama est superbe.

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C’est ensuite aux chutes de Tamarin que nous nous rendons  avec sa vue plongeante sur la vallée.

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La terre des 7 couleurs de Chamarel est une clairière qui présente 7 variations  de couleurs, oscillant entre l’ocre, le marron, le rouge et le violacé. Ce phénomène serait dû à la présence de cendres volcaniques contenant des oxydes minéraux de couleurs différentes mises à nu par l’érosion depuis des siècles.

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La particularité de cette terre, c’est qu’une fois mélangée, les couleurs finissent toujours pas se séparer !

La cascade de Chamarel

Toujours à Chamarel, cette  cascade  est alimentée par les rivières St Denis et Viande salée. Elle fait environ 100 mètres de haut. nous l’avons admirée depuis un promontoire mais il est aussi possible d’y descendre et de s’y baigner.

Nous rejoignons alors le temple indien à Grand Bassin, au sud de Curepipe. Sur cette île d’1 300 000 habitants, plus de la moitié ont l’hindouisme comme religion, les catholiques  sont 26 % , les musulmans 17 % . On découvre ici un temple à l’image de ceux que nous que nous avons déjà vu en Inde, avec ses offrandes, ses femmes en saris, ses divinités…

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Au cœur de l’île se dresse l’ancien socle d’un volcan gigantesque. Ce plateau central (autour de 600 m d’altitude) est fortement urbanisé. Et après notre déjeuner en altitude, transis de froid !, nous avons moins de chance dans nos visites (mémorial, fabrique de Rum…), ne nombreux sites étant en rénovation à cette période.

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Lorsque nous rentrons, la nuit est tombée (les photographies du coucher de soleil se prennent à 17h30), et nous sommes vermoulus par les affres des routes mauriciennes.

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Les deux jours suivants seront tantôt studieux (pour les enfants, pour Alexandre et même pour Papou qui s’initie aux joies de la réunion via Skype), tantôt gourmands (Mamilou œuvre aux fourneaux, régalant petits et grands de gâteaux de son cru), tantôt alcoolisés (Papou et Steph en binôme pour l’apéro, Mojito au programme), tantôt farniente et même si les températures sont fraîches, on parvient à enfiler le maillot de bain !

On en rêvait, Maurice l’a fait : une balade à cheval sur la plage. Les acteurs ? Mamilou, Arthur, Maëlle et Stéphanie (Servane ayant déclaré forfait suite à une légère entorse). Les chevaux ? Ils sont sud-africains (jusque-là tout va bien), mais surtout  retraités (pas tant que cela) des courses… Vous sentez l’embrouille s’installer, non ? Mamilou atterrira sans avoir le temps de dire « ouf » dans l’eau (on vous épargne son postérieur en photos), Maëlle et Arthur resteront sous haute surveillance, interdits de galop (déception) et je finirai certes toujours en selle mais épuisée par les velléités de grands espaces de ma monture, écumant (la monture, pas moi !), blessée aux mollets (le mollet n’a rien d’équin, ce sont donc bien les miens qui ont fini à vif). C’est sûr, on s’en souviendra… Les jours qui suivent sont d’ailleurs cuisants de courbatures.

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Milou… quelques secondes avant le « drame » !

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Vendredi, nous voici rassemblés dans le minibus pour une découverte du nord de l’île en commençant par le marché de Port-Louis, la capitale.

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Au magnifique jardin de Pamplemousses, nous avons la chance de rencontrer un guide qui a la devinette chevillée au corps, la blague en étendard.

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Alors maintenant c’est à vous : Quelle est le point commun entre Paris, Virginie et l’ours polaire ?

La réponse >> ici << en image !

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Et ce jardin alors ? Il fut d’abord la résidence secondaire de Mahé de la Bourdonnais, célèbre malouin gouverneur de l’île avant de revenir au botaniste Pierre Poivre auquel on doit le nom de l’épice. A la fin du 18ème siècle, il devient le jardin tropical le plus célèbre du monde.

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On découvre le camphrier, le goyavier royal, le badamier, le figuier des pagodes et de nombreuses espèces de palmiers, lauriers, baobabs ainsi que toute sortes d’arbres à épices…

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Ils sont sérieux Papou et Milou, quand ils écoutent le guide !

On file ensuite vers la côte nord-ouest qui étend ses baies et ses rubans de sable de Trou aux Biches au cap Malheureux (pointe nord de l’île Maurice). La côte nord-est est plus rocheuse. On retrouve des plages idylliques et souvent plus sauvages sur le littoral est, plus venté mais bien protégé des marées par la barrière de corail.

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C’est au nord de l’île que la vocation touristique de Maurice s’exprime le plus nettement. Grand Baie en est la véritable « capitale touristique ». Pour autant, les terres plates et fertiles du nord et de l’est accueillent aussi de vastes plantations de canne à sucre.

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Nous avons maintenant un bon aperçu de cette île où Hollandais, premiers colonisateurs, participent massivement à la disparition des espèces endémiques comme le dodo, devenu le symbole de ce paradis perdu. Les forêts d’ébènes disparaissent également au profit de la canne. Ils quitteront Maurice en 1710. En provenance de l’île Bourbon (La Réunion), les Français débarquent, eux,  à Maurice en 1715.  Et après 1764, l’île Maurice devient le théâtre d’une opposition acharnée entre Français d’un côté et Anglais de l’autre pour le contrôle des Indes et la colonisation des Seychelles. L’île Maurice est cédée définitivement aux Anglais par le traité de Paris en 1814. L’indépendance est décrétée le 12 mars 1968 : Sir Seewoosagur Ramgoolam en est le grand artisan, il deviendra premier ministre du pays pendant 13 ans.

La langue officielle de l‘île Maurice est l’anglais. Mais dans la vie quotidienne ce sont le français et surtout le créole qui dominent. Le créole, un mélange des langues africaines et du français est parlé par toute la population et tend à unir les différents groupes ethniques.

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Petite pêche dans les rochers devant la maison avec Frère.

Si l’île est une jolie étape dans notre périple, c’est aussi ici que nous avons passé notre Honey Moon (nous tairons la date car pour nous s’était hier !!!). On ne résiste donc pas à un pèlerinage en famille pour un déjeuner dominical.  L’hôtel, rénové, a ré-ouvert récemment, l’accueil est attentionné et nous voici donc, les pieds dans le sable fin de la plage, entre piscine et mer turquoise.

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Le cliché va très vite prendre fin, voyez plutôt : en court de repas, un coup d’oeil appuyé à Servane et nous la découvrons changeant de couleur, gênée pour respirer… Gloups… Les signes d’une allergie alimentaire sont bien là (lèvres et gorge gonflées, palpitations, chaleur intense…). En quelques instants elle est prise en charge à l’infirmerie de l’hôtel, aidée à respirer avec de l’oxygène… Le Samu entre en scène et après les soins ad-hoc et un transport à l’hôpital, elle commence à mieux respirer.

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Seulement à ce stade là, elle est vanille-fraise : couleur écrevisse sur presque tout le corps, bouillante, et blanche et glacée aux extrémités… Comme elle se sent malgré tout de même un peu mieux, on en rigole, mais c’est impressionnant.

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Elle passe donc un nuit à l’hosto, et là on parle de l’hôpital public à Maurice, pas de la Clinique dernier cri en France, dans une chambrée de 8 lits. On ressent plus que bien la proximité de l’Afrique et la vétusté de ce type d’établissement ! Lundi, après moultes visites de médecins et des heures d’attentes et de demandes répétées pour avoir une ordonnance en cas de nouvelle allergie, nous sortons avec le précieux sésame. Servane est épuisée, lessivée, rendue : vite ! un lit !

Pourtant  lorsque Alexandre se rend à la pharmacie, il est impossible d’avoir le dit-produit, un anthistaminique injectable. Aucune des 6 pharmacies contactées de l’a ! Et nous ne pouvons nous permettre de partir sans, plus encore parce que nous arrivons en Afrique, l’Afrique du Sud  puis le Kenya. (Finalement nous reverrons quelques jours plus tard un médecin francophone à Johannesburg qui prescrira les seringues d’adrénaline qui permettent de remédier au choc anaphylactique).

Avec l’aide précieuse et dévouée de Frère, nous parvenons jusqu’au Ministère de la Santé ce mardi matin puis gagnons les entrepôts de la pharmacie centrale pour obtenir les précieuses ampoules d’antihistaminique . On ne parle pas là d’auto-injecteur !! Juste les ampoules, et pour les seringues, il faut aller dans une pharmacie… Et pour devenir infirmière en un claquement de doigt, il faut aller où ?????

Mais le Lundi matin a aussi rimé avec pêche sur la barrière de corail pour Arthur et Alex. Et c’est avec Norman qu’ils découvrent les techniques de pêche local.

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Pas une très grosse pêche mais un bon moment entre Père et Fils !

Les 2 orphys en vidéo c’est >> ici << et <> ici <<

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C’est avec ces péripéties que s’achève notre halte mauricienne, aux bons soins de Marie-Noëlle, Jenifer et Frère, chez Guillaume et Chrystèle qui nous ont ouvert  leur maison… 1000 Mercis à eux qui profitent au même moment d’une météo si magnifique en Métropole !

Une parenthèse reposante sur une île largement ouverte au tourisme. L’accueil et la gentillesse de la population mauricienne est à l’image de la bienveillance déjà ressentie lors de notre visite à Bali.

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Les inclassables :

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Etonantes ! C’est Fraises / Framboises sauvages que l’on peut déguster le long des rues.

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Heureux ! Le Papou quand il a découvert la collection incroyable de BD de Guillaume et Chrystel.

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Simple : les systèmes de parcmètre ici. On achète ses feuillets et on les perfores.

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Pétillant : le Créole « Loue marteau-piqueur pour briser le béton et réparer les dalles »

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Cool ! Les gens ici qui prennent le temps de vivre et de jouer au dominos !

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Plaisir ! de croiser Bertrand dans son fief et de passer un petit moment avec lui.

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Frais ! Le cerf… et bien oui… c’est marqué !

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Incroyable ! Ces coquillages découverts dans un petit musée de Port Louis.

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