Ia Ora Na à tous !!!
Dimanche 2 décembre. Notre vadrouille polynésienne se poursuit, nous passons d’une île sous-le-vent (baptisées ainsi en raison de leur position géographique, dans le flux de l’alizé) à l’autre, Raiatea (un stop avant de gagner Vahiné island), Taha’a (célèbre pour sa vanille), Maupiti (au charme authentique et discret), et maintenant Bora-Bora qui détient la palme de la notoriété internationale…


Bora-Bora fut révélée au monde lors de la Seconde Guerre mondiale, quand l’île servait de base arrière à l’armée américaine. Elle est surnommée « la perle du Pacifique » en raison de son fabuleux lagon.

L’aéroport est situé sur un motu au nord de l’île principale, nous y sommes accueillis par le personnel de l’hôtel, et longeons en navette Bora-Bora (9 km sur 4), l’île la plus visitée de la Polynésie française, pour gagner la pointe sud, Matira.

On découvre les infinies variations de bleus et de verts du lagon, invitation au rêve et… aux plaisirs nautiques…

De luxueux hôtels ont essaimé leurs bungalows et villas sur pilotis au dessus des eaux limpides. C’est d’ailleurs ici que les bungalows sur pilotis ont été inventés.

Si le temps est quelque peu couvert, nous profitons du cadre paradisiaque, parents et enfants apprécient la piscine, les kayaks ou encore les équipements pour le snorkling.


Des danses typiques de Bora Bora. Avec une vahiné >> ici << puis les hommes >> ici <<.

Le petit centre ville de Bora-Bora.
Mardi (après une grande journée de pure farniente la veille), lors de notre visite de l’île, nous découvrons une fabrique artisanale qui réalise les toits des bungalows, maisons traditionnelles…

Les feuilles de palmier sont immergées pour être plus malléables.

Le tressage de feuilles, une fabrication bien rodée : >> ici <<.

Puis le séchage des panneaux…

Les toits sont renouvelés tous les 6 ans.
Bora-Bora à été la première île de Polynésie a être « aménagée ». En effet les Américains y ont installé, dès 42, (quelques semaines seulement après Pearl Habor) une base de ravitaillement qui abritera jusqu’à 5 000 GI’s. Ils construiront une piste d’atterrissage, élargiront la passe d’accès au lagon, construiront des quais pour accueillir les grands bateaux… Ils protégeront aussi l’île avec 8 gros canons et équiperont l’île de 200 bunkers qui sont aujourd’hui encore utilisés par la population pour se protéger des cyclones.




Au cours de notre visite, nous assistons à une démonstration de mise en couleur de paréo :

Les bains de couleur >> ici << ainsi qu’une démonstration complète des différentes possibilités pour les nouer. Servane sera mannequin pour l’occasion >> ici <<.
Mercredi, départ de bonne heure (et de bonne humeur ! Enfin on s’y emploie…) sous une pluie battante, ponchos et parapluies sont de sortie, mais pas Bertrand qui souffre d’une oreille et qui profitera des bons soins du médecin… Nous montons dans un vaste camion aménagé en promène-toutistes pour aller profiter du lagon de Bora-Bora qui a lui seul vaut le voyage, c’est un incontournable !

Passées les premières impressions mitigées, le soleil faisant son apparition, nous nous laissons gagner par la bonne humeur de Joseph et de ses frères Max et Robert, personnages hauts en couleurs parlant tahitien, français, anglais et javanais, euh non, japonais, chinois à l’occasion… Si nous sommes de nombreux touristes inscrits pour cette journée, ils sont prévenants pour tous et plus encore pour chacun de nos enfants. Clémentine, Margot et Maëlle sont traitées en princesses, Servane dépasse ses appréhensions entre humour et provoc’, Arthur qui maîtrise l’activité sous-marine trouve des interlocuteurs passionnés et passionnants !

Entre la pointe de Matira et la pointe sud du motu Piti Aau, à côté de la barrière de corail, le bateau est ancré, et nous mis à l’eau pour nager parmi les raies… ainsi que les 1er requins à pointe noire !!! >> ici <<
Maëlle et Alex… comme au cinéma : >> ici <<
Un peu plus loin, dans 1 mètre d’eau, de nouveau des raies, grises, bien décidées à attraper les morceaux de poisson généreusement distribués. Habituées à cette nourriture facile, elles sont insistantes passant entre nos jambes et nous caressant de leurs grandes nageoires… Sensations garanties…

La journée continue avec une ambiance excellente >> ici << !
Nos guides débusquerons une énorme murène >> ici <<

Les 1ers contacts de Margot avec les raies >> ici << !

Et la musique reprend de plus belle >> ici << !

Extraordinaire, en plein lagon, nous nageons avec les raies et les requins >> ici << !
Nous arrivons pour le déjeuner sur un motu où un Lagonarium est installé : tortues, raies, requins, poissons tropicaux… Steph découvre et caresse un gros requin dormeur dans un coin. Il se pose dans le fond, la gueule face au courant pour dormir tout en respirant >> ici <<.

Une nouvelle démonstration de nouage de paréos orchestrée par Robert pour laquelle Servane sert (encore) de modèle…

Nous rentrons en-chan-tés. A Bertrand nous racontons nos plus beaux exploits… pendant qu’il nous fait part de sa visite chez un médecin interne des hôpitaux de Nantes !!! Inégal partage…
Nous profitons quelques heures encore de l’accueil, de la douceur de vivre, des délices de la table de cet l’hôtel à taille humaine, demain, jeudi, nous volerons en direction de Moorea, les 11 toujours réunis…
Moorea, l’île soeur de Tahiti dont elle n’est séparée que par un chenal, est couronnée de pics volcaniques. Nous y posons nos (nombreuses !!) valises ce jeudi 6 décembre… Temps couvert, averses passagères ou pluies tropicales n’ont de cesse de cacher le soleil. Et cela va durer plusieurs jours… On ne sort même plus la crème solaire !!
Ce jardin d’Eden, cerné par un lagon limpide où règne une grande douceur de vivre, nous le visitons avec l’aide de Salvatore, Italien installé et marié ici depuis 42 ans. D’un diamètre de 9 kilomètres, l’île (dont une partie est sous les eaux de la mer depuis l’effondrement du volcan) est aujourd’hui une terre agricole entourée de majestueux sommets. Et dans son mini-bus notre chauffeur nous conduit dans un jardin tropical, ravissant, la nature y est luxuriante !
Arthur découvre le fruit de la passion « confiture ». A droite, le nono (qui est le nom de l’arbre et de son fruit) en tahitien. Le terme « noni» a été créé récemment pour la commercialisation du jus extrait de la pulpe du fruit. Les feuilles et fruits de Noni étaient utilisés en pharmacopée traditionnelle pour traiter les panaris, les angines, les brûlures, les piqûres de nohu (poissons pierre), les abcès divers et en particulier celui du sein, le diabète sucré, les tumeurs abdominales et la Ciguatéra (gratte). Les activités antibiotiques et larvicides du jus du fruit mûr de Noni ont été reconnues scientifiquement par le pharmacien Cuzent en 1893 à Tahiti, puis par les américains à Bora Bora en 1940.Depuis les années 90, le Noni de Tahiti est exporté en grandes quantités aux États-Unis et au Japon.

L’ananas dont Mooréa s’est fait une spécialité.

Le corossol souvent transformé en jus de fruit.

La culture de la vanille sous serre.
Puis direction le Belvédère, quelques kilomètres plus loin, à 240 mètres d’altitude, pour une petite balade au pied du mont Tohiea, le plus haut sommet de Moorea, culminant à 1207 mètres. Nous y découvrons également un Marae, site restauré comportant un mur d’enceinte en basalte de 40 mètres de long sur 17 mètres de large, en blocs de pierre assemblés. C’est un monuments sacré par excellence, lieux de culte de l’ancienne religion, les marae constituaient également un pivot de l’organisation socio-politique polynésienne.

Nous retrouvons les usages et croyances déjà aperçus sur l’îles de Pâques.
Belle vue sur le mont Rotui ( 899 mètres ) qui sépare, la baie d’Opunohu considérée comme l’une des plus belle du monde, et la baie de Cook tout aussi impressionnante.

A l’hôtel, Bertrand et Margot s’offrent un moment privilégié au Dolphin center,avec les 3 grands dauphins nés à Hawaii au Dolphin Quest ou retraités de la marine militaire américaine à San Diego en ce qui concerne Hina la femelle. Ils sont choyés par une équipe vétérinaire et scientifique et sont les stars de programmes interactifs et éducatifs.


Un moment vraiment privilégié avec ces magnifiques mammifères. Essais de grande vitesse… heureusement ils doivent avoir des freins en céramique >> ici << et de 1 looping, 1 >> ici <<

Les derniers moments de complicité entre Margot et sa marraine…. Retrouvailles programmées en juillet !

Puis c’est le départ !!! En route pour la métropole… 1 + 8 + 11 +1 = 21 heures de vols … plus les attentes !


Le soir nouveau spectacle traditionnel qui, ici aussi, se termine par le feu >> ici <<.

Arthur passe ses journées avec les animaux : poissons, oiseaux, escargots…
Pendant que Maëlle perfectionne ses saltos >> ici <<
Nous pensons que les écailles ou des nageoires vont bientôt leur pousser dans le dos !!!!!
Les inclassables :

Une nouvelle occasion de pensez à vous tous, et particulièrement aux copines vertaviennes, poussant leur chariot dans notre beau Super U pour les agapes de fin d’année… Et là, on pousserait bien le nôtre pour le remplir de douceurs, de vin, de fruits de mer…

Ça y est… on a réussi à virer les vieilles Bensimons archi-trouées de Servane !!! Heureusement Mamilou en avait ramené une paire neuve. Incroyable les ados ne peuvent-ils pas vivre sans Bensimons ?