Si la terre est ronde...

Une explication peut-être ?… Clara est arrivée avec une drôle de ritournelle qui a été « l’hymne » du groupe, copieusement chanté, mimé, dansé, singé, par les ados en particulier… Rien que pour vous cela donne (vous allez voir, ça envoie du bois !!) : « Camille la chenille se plie et se déplie » (ça c’est le premier couplet, sur lequel l’index se plie… « et se déplie » – waouh), « la famille de Camille se plie et se déplie » (deuxième couplet s’il vous plait avec cette fois 4 doigts pour mimer la famille – waouh, waouh)… C’est du lourd, ceux qui connaissent apprécieront. Merci Clara, merci les enfants pour cette gaieté contagieuse…

Aujourd’hui, quelques heures passées dans le très confortable Shikansen (Train à grande vitesse) nous permettent d’atteindre Hiroshima.

Un stop seulement car notre destination de ce vendredi 26 avril est  Miyajima, une ville située sur l’île d’Itsukushima (surface de l’île, 30,4 km²).  Nous y accédons par ferry après avoir pris un train JR depuis la tristement célèbre ville voisine de Hiroshima.

    

Une curiosité : l’île est considérée, dans la religion shintoïste, comme une île sacrée. Il n’y a ainsi ni maternité (encore que pour 2000 habitants, cela s’entende) ni cimetière sur l’île, car ce statut interdit que l’on y naisse ou que l’on y meure !

    

A peine arrivée, nous rencontrons des biches et des cerfs très naturellement qui se promènent dans le village !

    

Nous sommes à marée basse… les habitants en profitent pour pêcher la palourde… comme chez nous 🙂 !

Notre confortable  Ryokan, soigneusement choisi par la « Collignon Travel Agency », donne sur la mer. Et depuis nos chambres nous y voyons les reflets du soleil qui brille avec insistance… Juliette se retrouve même avec une jolie couleur vanille-fraise sur les épaules !!

A peine installés, nous partons à l’assaut (oui, pas moins) du Mont Misen.  Si un téléphérique permet d’accéder sans effort au point culminant de l’île, 530 mètres, nous optons pour la force du mollet… Pffffff…  2,5 km de grimpette à travers une très agréable forêt jusqu’au sommet et sa superbe vue sur la baie d’Hiroshima.

                          

De retour à l’hôtel nous nous préparons pour un dîner de gala, parés de nos kimonos ou yukatas. Saveurs, textures, présentation, alliance de chaud et de froid, de cuit et de cru… Tout est réuni pour s’émerveiller.

Puis ce sont des extraits des tambours de Miyajima  que nous allons écouter >> ici <<  avant de plonger dans les Onsen, les bains traditionnels (hommes et femmes séparés). Mais tous ne sont pas enchantés à l’idée de devoir se dévêtir, se laver dans des espaces communs et enfin se plonger nus comme des vers  dans le vaste « tub » entouré de Japonais (-es)… Mais il est déjà tard, nous regagnons nos chambrées : l’armée de filles a investi l’une d’elles pendant qu’Arthur prend ses aises avec les adultes.

Au matin, reposés, nous allons au temple d’Itsukushima. Face à ce sanctuaire, les pieds dans l’eau, se trouve un impressionnant Torii vermillon, construit en 1875, mais dont le premier exemplaire fut construit au 12éme siècle.  Il est l’une des « trois vues les plus célèbres du Japon ».  Le sanctuaire d’Itsukushima a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1996.

A marée haute, le Torii semble flotter sur l’eau. Il repose sur 6 pieds et non deux comme les autres Torii.

    

Sur un promontoire le pavillon Senjokaku a été construit en 1587, il comprend une pagode Goju-no-to de cinq étages construite, elle, en 1407.

La région est connue pour ses cuillères à riz. Miyajima figure dans le livre des records pour la plus grosse shamoji du monde. Oui, la plus grande cuillère à riz du monde!

Nous revenons sur nos pas pour une rapide visite de Hiroshima où nous passerons 1 nuit. C’est une ville moderne cultivant son image de ville de la paix.

Lors de la seconde guerre mondiale Hiroshima sera l’un des plus gros centres militaires navals. Le 6 août 1945 à 8h15 le bombardier « Enola Glay » de l’armée des États-Unis d’Amérique lâche sur la ville la première bombe A de l’histoire. Celle-ci explosant à 600 m d’altitude fera en moins de 10 secondes plus de 80 000 morts. Les victimes indirectes seront de plusieurs centaines de milliers sur plusieurs années.

Un parc de plus de 850 mètres de long abrite de nombreux monuments en mémoire des événements liés à l’explosion de la première bombe A de l’histoire. Au Nord de ce parc se trouve le Dôme de la Bombe A conservé en l’état : situé non loin de l’épicentre de l’explosion, ce bâtiment est l’un des seuls à ne pas avoir été complètement rasé par le souffle. Il est aujourd’hui classé comme patrimoine mondial par L’UNESCO.

    

Nous visitons le musée du souvenir et de la paix: ce musée situé au sein du parc pour la paix retrace de manière frappante et réaliste les souffrances de la ville au moment de l’explosion de la bombe.

Après cette courte étape, c’est à Nagasaki que nous nous rendons. Le 9 août 1945 à 11 h 02 le B-29 de l’armée des États-Unis d’Amérique nommé « Bock’s car », lâche sur Nagasaki  la seconde bombe atomique de l’histoire. Cette Bombe A nommée Fat Man explosa à 515 m d’altitude provoquant la mort  de plus de 73 000 personnes. C’est aujourd’hui une ville, moderne dynamique.

L’économie locale est essentiellement tournée vers le secteur tertiaire (services, frets…).La construction navale et le port occupent historiquement et aujourd’hui encore une place privilégiée dans l’activité de la ville.

Beaucoup d’églises ici, car les Portugais se sont implantés dès 1543, convertissant beaucoup de Japonnais.

L’un des deux plus célèbres parcs de Nagasaki est le parc Glover. La particularité de ce parc qui offre une vue saisissante sur la ville est de réunir les demeures construites par les étrangers au moment de la fin de l’ère isolationniste du Japon. Certaines de ces maisons se visitent. C’est le cas notamment de la célèbre Glover house qui a fourni le cadre du non moins célèbre opéra de Puccini : Madame Butterfly.

    

A l’issu de la visite de ce parc, nous longeons les quais animés où un bateau école est arrimé. C’est à Shinchimachi , le quartier chinois de Nagasaki, que nous terminons la soirée. Et après notre repas, l’appétit venant en mangeant, nous craquons encore pour quelques brioches fourrées à la viande ou aux légumes, et pour quelques raviolis typiques.

Une nouvelle fois ce soir, les enfants se réussissent dans la même grande chambrée, Tic (Alexandre) et Tac (Christophe), nos deux compères, eux, se préparent pour la nuit : comme on fait son lit on se couche !!

Demain, lundi 29, c’est une journée de transport qui nous attend. En quittant notre hébergement à 9h15 à Nagasaki, nous n’attendrons notre Ryokan à Tokyo qu’à 19h30 !! A pied, en train (avec 2 correspondances) et en métro, nos fidèles valises à nos côtés, nous traversons en partie le Japon.

Le quartier d’Asakusa où nous logeons, conserve en partie l’esprit de la vieille Edo (ancien nom de Tokyo), avec ses rues et ses sanctuaires historiques. Le temple Sensō-ji, qui attire en masse fidèles et visiteurs, en constitue le point d’intérêt majeur.

Ce soir-là nous retrouvons avec joie la famille Debost croisée quelques jours plus tôt à Kyoto. L’échange d’enfants s’organise pour les 2 prochaines nuits après quoi d’autres destinations nous attendent.  Arthur savoure de se retrouver enfin avec des garçons.

Et tous au sushi bar !

    

Notre première journée, nous la débutons au marché au poisson que nous avions déjà découvert quelques jours plus tôt. Notre irrésistible Yuta nous y rejoint.

    

Toujours une mamie qui compte les sous dans un coin ! La découpe du thon au sabre >> ici <<

    

Puis une balade au Jardin de Hama-rikyu Onshi Teien, ancienne annexe au Château d’Edo…

    

… avant de nous rendre au Musée National des Sciences et de l’Innovation (Miraika), situé sur la baie de Tokyo. Le déjeuner et la première partie de cette après-midi, nous les passerons ici, dans l’un des plus grands musées scientifiques du Japon.

    

Modèle spectaculaire de l’architecture tokyoïte contemporaine, il vise à promouvoir les sciences et la technologie, à en stimuler l’intérêt, en particulier pour les jeunes. Il doit néanmoins sa présente célébrité aux robots Honda « Asimo ».

Déjà 13 ans, et pas une ride : « Asimo » en démo >> ici << une petite danse maintenant ? C’est >> ici << !

Et on ne résistera pas à une petite virée shopping dans un vaste mall ressemblant à ceux déjà visités à Las Vegas : plafond au ciel changeant, fontaines et colonnes à gogo. Mais également un incroyable show-room Toyota réussissant animations (mur d’escalade, simulateurs de conduite, karting…), présentation de concepts et de voitures commercialisées.

    

Énorme ! Ce véhicule fonctionne jusqu’à une vitesse de 30 km/h ! En démo >> ici <<

Lorsque nous reprenons le métro aérien, la nuit est tombée et la ville parée de mille lumières nous enchante. Nous gagnons le quartier de Shibuya.

Les passages piétons du croisement central de Shibuya >> ici << incroyable !

Nous rentrons tous bien fatigués et après une nuit de sommeil réparateur, notre dernière journée au pays du soleil levant se dessine. Le gang des filles, largement majoritaire, réclame du shopping…  Nous allons jeter un coup d’oeil à ce que les guides appellent les « champs Elysée » de Tokyo, Omote Sando.

    

Nous assistons dans la rue à une séance de Free Hug >> ici <<

Et une petite manif… par là … C’est très sage >> ici << !

Les Cosplay font partie intégrante de la culture Japonaise. C’est, en quelque sorte, un moyen d’expression vestimentaire. Ils peuvent se lâcher en adoptant la tenue de leurs personnages préférés ou plus simplement se travestir. Nous sommes allés dans le quartier d’ Harajuku pour apprécier la chose, en arrêt devant des boutiques incroyables et les Japonais au look improbable.

    

  

    

    

Même Pascale s’y met… Pascale ? Là t’es déguisée en quoi  exactement ?

Visite dans le temple tout proche de  Meiji-jingu,  qui est supposé être le plus sublime du Japon, et il n’y a pas à dire, il est magnifique !

    

Dans la vaste forêt qui mène au temple, nous découvrons une collection de tonneau de saké… ça c’est normal … Mais aussi du vin de Bourgogne !!!

Le temps passe bien vite pourtant et il nous faut rejoindre l’ambassade d’Inde… Notre départ est pour demain !!   Nous y récupérons (ouf !) nos passeports et nos visas puis retour à l’hôtel.

Ce soir, apéro « Bordeaux – Saucisson » Merci la famille Ydier !

    

Puis nous renouvelons l’expérience du karaoké, forts de la présence de Pascale, François, Juliette, Antoine et Martin et de Yuta. Amusement garanti !! Les « Juliette » ont brillé par leur présence au micro, bravo.

Des immeubles entier sont dédiés au Karaoké !

Trop fortes les Ju-Ju >> ici << !!!

Mais tout cela sonne la fin de notre aventure japonaise. Ce pays situé à quelques 10 000 km de la France renferme un riche patrimoine historique, artistique, naturel et architectural atypique.  L’accueil et le sens du service innés du peuple japonais nous ont, eux aussi, enchantés. Et que dire de la présence de nos amis, de leur disponibilité, de leur engagement pour préparer au mieux ce voyage et faire de ces quelques trop courts jours une étape magique de notre tour du monde ?…  Kawaii (mignon) ? Oh bien plus que cela soyez-en sûrs !

Les inclassables :

                          

Un coiffeur minute : 1000 yens / payé sur machine / FiFo / 1O min de coupe !

Et toujours ces petits restau où l’on commande et paie à l’extérieur avant d’entrer et de consommer.

Les moines aussi portent le masque 😉

Certainement le plus petit pick up du monde !

Un exemple de viande persillée… et quel goût !

En sortie de caisse au supermarché, on emballe soit même ses produits !

    

Impossible de quittez le Japon, sans vous parler de Toto : LE spécialiste des toilettes ! Histoire incroyable d’une magnifique vision d’entreprise : Toto doit amener du bonheur à ses clients et donc ici :

• La lunette des toilettes est toujours chaude, 
• On peut déclencher un bruit de ruisseau pour éviter les bruits inconvenant,
• Un aspirateur automatique évite aux mauvaises odeurs de remonter,
• Un jet (avec variateur svp) vous nettoie le popotin ; puis un souffle chaud vous sèche
•  Les dames ne seront pas en reste avec des jets adaptés,
• Plus besoin de tirer la chasse qui se déclenche automatiquement…

J’en passe…. car il y a beaucoup d’innovation dans ce que nous appelons un « simple » toilette.

Il semble même que les derniers modèles analysent en temps réel vos rejets pour vérifier que votre santé est parfaite !

Que Toto ne ferait-il pas pour donner plus de bonheur à ses clients ?!

Bon les copines… c’est malin vos idées !!!

    

Les Cosplay surpris en plein séance photo.

    

Allez un dernier photomaton avant de partir… Même les Mamans s’y mettent !

     

L’exotisme « à la française » ne dément pas son succès ici.Seulement Google traduction ne produit pas toujours ce que la langue de Voltaire voudrait voir écrit. La boulangerie devient « boulange » ou encore ici le café s’offre 2 « f »… 

Autre succès, les crêpes. Nous en avons dégusté de délicieuses, roulées dans un cornet et fourrées de chantilly, glace, fruits, chocolat, brownie ou encore cheese-cake (oui, ils l’ont fait !!)…