La station de Maitencillo où nous arrivons ce jeudi s’étire le long de la côte du Pacifique, les habitations posées à flanc de colline, commerces et halle des pêcheurs le long de l’unique route. C’est une impression assez curieuse, entre bétonnage à gogo et nature préservée des plages, on ne sent pas complètement conquis mais le charme opère malgré tout.
Allez on respire : >> ici <<
Le (seul !) point fort de notre logement pour les 2 prochaines nuits, c’est la vue : en surplomb de la mer d’une soixantaine de mètres, la baie s’offre à nous, sublime.
Bizarre, ici beaucoup de maison ont des cheveux !
Nous sommes prévenus…. zone à risque!
La journée de vendredi est assez maussade, le soleil est discret et la température tout juste printanière… Le travail scolaire effectué, nous filons en voiture, de port en port, de place en place…
Rencontre avec les pêcheurs qui nettoient leurs filets au retour de la pêche : >> ici <<
Les étales jouxtent les bateaux … la vente de poissons et coquillages est directe !
Puis nous retrouvons nos amis pélicans… Quel bonheur >> ici << et >> là << et enfin >> par là << !
Remontant au nord de notre point de chute, visitant (mais surtout en voiture, les béquilles sont empêchantes !) les quelques villages et jolies zones résidentielles jusqu’à découvrir cette maison. Perso (Stéph), je craque : les idées de déménagement ne m’ont pas lâchée, et la bonne nouvelle c’est que le rêve ne coûte pas cher!!
Végétation inhabituelle pour nous, des cactus en bord de mer.
Cette soirée-là, nous la passons dans un délicieux resto, ambiance lounge, accueil sympa, chaleur du poêle et… sushis excellents et abordables, nos pensées sont pour nos amis les Aghadj’ (avec qui nous avons partagé quelques délirantes soirées makis, sushis et compagnie), mais on ne peut fournir que la photo !
Nos valises chargées dans la voiture ce samedi midi là, nous nous dirigeons plus au sud, toujours sur la côte jusqu’à trouver la sympathique ville de Con-Con (oui, ça existe ! Et ça se prononce conne-conne, comme ça y’en a pour tous les goûts !) : coup de cœur assuré quand nous longeons la côte, et le logement est vite trouvé. Car il fait particulièrement beau, nous ne résistons pas à l’appel d’une plage abritée… Et ressortons la crème solaire après 1 mois d’abstinence.
Arthur apercevra dans cette baie les 1ers phoques.
L’ultime étape de ce périple en terre sud-américaine (car l’Ile de Pâques, bien que Chilienne, c’est déjà la Polynésie, les Marquises…) nous l’avons programmée à Valparaiso, port et ville situés 120 km au nord-ouest de Santiago, et deuxième plus grande ville du pays avec 300 000 habitants.
La partie basse de la ville, nommée « Plan » où se situent le port et les rue commerçantes, est entourée de 44 collines, les Cerros, où résident les Portenos. La ville accueille plusieurs instances de portée nationale : le Congrès national, la Commandanture en chef de la marine chilienne, le service des Douanes et le Conseil National de la Culture et des Arts. Son centre historique a été déclaré Patrimoine culturel de l’Humanité par l’UNESCO en 2003.
Pour une ballade dans le plus vieux funiculaire de Valparaiso, c’est >> ici <<
Notre logement, une spacieuse maison (pour la première fois les enfants ont des chambres séparées , le luxe !) sur la colline Baron est proche des commerces et nous permet d’accéder aisément aux différents quartiers de la ville.
Notre première visite sera celle du port où nous embarquons sur un bateau, destination la baie : d’un bout à l’autre, nous longeons les navires militaires, 40% des effectifs sont amarrés ici, les navires marchands en déchargement, les immenses grues manœuvrant les containers, admirons la ville installée comme un amphithéâtre autour du port, la baie allant jusqu’à Vina del Mar, ville élégante et balnéaire. Nous rendons également visite aux lions de mers confortablement installés sur une barge. On vous fait partager, mais à coup sûr il vous manque l’odeur !
On embarque : >> ici <<.
Nous ne sommes qu’à quelques mètres de ces gros bébés « sauvages » >> Vidéo 1 ; Vidéo 2 <<
L' »Armada Chilienne » est composée de navires d’occasion achetés aux « grandes » marines.
Nous déambulons dans la ville, en direction du Museo a Cielo abierto, dans le Cerro Bellavista : graffitis et peintures murales se rencontrent pour donner naissance à des œuvres collectives, des fresques de grande taille réalisées par des artistes Chiliens. Au détour des rues, sur les façades, les murs, les escaliers, la peinture anime et habille : séduisant autant que remarquable.
Les quartiers Concepcion et Alegro pour leur architecture, la vue plongeante sur la ville, notamment sur le paseo Yougoslavo , les rues aux maisons colorées, les ruelles pavées… nous aurons permis une jolie promenade et Arthur en béquilles aura été très courageux ! Ces quartiers aux maisons colorées sont accessibles par des funiculaires (15 toujours utilisés contre 27 à l’origine) dont le plus ancien (Concepcion) encore en fonctionnement date de 1883.
Pas de séjour à Valparaiso sans visiter la « Sebastiana », une étrange bâtisse abandonnée au cœur d’un jardin en terrasse, tout en hauteur et en rondeur rachetée par Pablo Neruda (célèbre poète du XXème siècle), l’une de ses trois demeures surréalistes, où il vécut avec sa femme Mathilde. Il succomba au charme du cerro Bellavista, de sa vue sur l’océan, les toits et le clocher de la cathédrale.
La rencontre de Denis à Santiago nous amène à faire la connaissance de Patricia, « Patty », religieuse ayant quitté les ordres pour continuer à aider les prostituées. Dans un ancien restaurant transformé en QG, nous partageons un café avec cette femme remarquable, dynamique et dévouée, une femme récemment sortie de la prostitution, d’autres en formation (en journée, elles peuvent participer à des ateliers d’informatique, des cours…), des bénévoles… Les problématiques sont nombreuses car tout se fait en cachette (pour sortir de la prostitution, ces femmes doivent d’abord éviter que leur souteneur l’apprenne !), les fonds sont compliqués à lever pour soutenir la cause, l’obtention de locaux d’accueil… Et Patty, souriante et confiante, se démène ! A la mesure de notre immense chance, ce partage, ces témoignages, inscrivent dans notre cœur l’espoir d’un avenir meilleur pour chacune d’elles. Merci.
Les inclassables :
Ici on mange du « bife-bistec » (beefsteak) et des « Panqueques » (pancake) !
Le service de dépannage sur site existe bien ici … mais dans les pneus !
Petit clin d’oeil aux cousins (es) de Dijon… pour une fois, ce n’est pas de la moutarde !
Nous croyions que les manifestations étaient plus calme ici… pas sûr finalement !
Le nouveau « Parle à ma main »…
Ici ce n’est pas « latiguillos » ni « mangueras » mais simplement avec le terme « flexible » que l’on désigne le flexible !
Mais non ! Cette jeune femme n’a pas mis son slip sur son jean ! C’est simplement le haut retourné de sa salopette… Et oui !
Arthur, royal, pilote son caddy électrique !
Une cuvée spéciale « Gé » !
Je valide la jolie maison et prend une options d’achat si le rêve ne coûte pas cher on peu se faire plaisir !!!!!
Vous êtes très fort prendre un bateau baptisé CAP 44 je dis chapeau !!!!
BIG BISOUS
je rectifie mes fautes
je valide la jolie maison et prends une option d’achat si le rêve ne coûte pas cher on peu se faire plaisir !!!
Vous êtes très fort prendre un bateau baptisé CA P 44je dis chapeau !!!!!!
Big Bisous
Coucou la famille Gérard…vos posts me transportent toujours autant…!! Merci pour ce partage…car moi en tout cas ça me donne envie de prendre un billet pour vous rejoindre et partager un petit bout de ce moment unique dans votre vie..!!
Plein de bizzzes..!!
Tof 😉
Bonjour à toute la petite famille – Bcp de plaisir à vous suivre dans ce formidable périple – Je me serais bien faite toute petite pour me glisser dans les grandes valises des parents et pouvoir aussi savourer les instants de vie et les découvertes à venir dans toutes ces belles iles de Polynésie – Mais bon …pour consolation la « Mama » a dit qu’elle nous ramènerait le grand soleil pour la fin d’année…… Ca serait déjà pas mal …. !!!! Je vous souhaite à tous de merveilleuses retrouvailles – et avec un peu d’avance un exceptionnel NOEL pour tous
car vous aurez pour cadeaux 2012 des souvenirs inestimables –
Pensées chaleureuses et affectueuses – Marie France
Bravo, joli récit de voyage ! A la fois drôle et personnel, et qui laisse bien rêveur ! Chapeau, et saludos desde Santiago ! Franck.