Arrivés samedi, nous gagnons à la tombée de la nuit notre logement, un dortoir pour 6 dans une auberge. La plage d’Ipanema est toute proche, derrière la barre d’immeubles, et cela ressemble à ce que l’on peut voir à La Baule par exemple.
La coure de notre auberge, spartiate mais très bien placée au coeur d’Ipanema.
Le temps de nous installer dans notre chambre, des lits superposés… et c’est tout!.. et nous retrouvons Cathy, Française ex-toulousaine installée à Rio depuis 30 ans, et son compagnon Bob (Americain), pour une visite rapide du quartier agrémentée d’un « succo », un jus de fruits frais : abacaxi(ananas), maracuja (fruit de la passion), mango…. A tous les coins de rues ces échoppes proposent de succulents jus.
Cathy, rencontrée par l’intermédiaire de Gabriela et Oscar (nous avions, il y a quelques semaines fréquenté la même pousada à Canoa…), sera notre guide à Rio, forte de son expérience, de ses conseils en plus d’être totalement bilingue (en fait un peu plus, maîtrisant également l’ anglais, l’espagnol…).
Dimanche, en tout début de matinée, je (Stéphanie !) partage la route de bord de mer fermée à la circulation avec quelques centaines d’autres joggers, cyclistes, promeneurs de poussettes ou de chiens… Il y a de quoi se sentir Carioca (les habitants de Rio sont nommés ainsi) !
Puis c’est en famille que nous découvrons la plage avant de retrouver Cathy qui nous emmène découvrir Santa Teresa, un quartier sur les hauteurs de la ville célèbre pour ses rues étroites sinueuses qui sont un lieu de prédilection pour les artistes et les touristes. Les petites routes serpentent entre de jolies demeures, des musées, des restaurants aux terrasses plongeant sur la ville, des petits bars dont les consommateurs envahissent la rue… Beaucoup de charme pour ce quartier, et il est surprenant de voir que nous sommes en plein Rio, une agglomération de 13 millions d’habitants.
« Querenos nosso bonde ». Nous voulons notre Bonde. Cette peinture de rue pour réclamer le retour de tram local (un peu du type de celui de San Franscisco) qui est a l’arrêt actuellement suite à la mort un passager qui en est tombé. Retour du Bonde en principe avant la coupe du monde !
Servane, depuis ce matin, se sent patraque et la fièvre monte : Alexandre rentre avec elle en début d’après-midi pendant que nous poursuivons notre visite.
Sur la route du retour, nos pas nous mènent sur la plage de Copacabana qui acquit sa notoriété dans les années 1920, avec la construction, en 1923 du prestigieux Copacabana Palace, le seul hôtel de luxe de toute l’Amérique Latine à l’époque, une architecture proche d’un palace de Deauville .
Ce soir, les enfants dînent « sushis » tranquillement à l’auberge pendant que nous retrouvons Gabriella et Oscar. Notre excellent dîner (assiettes délicieuses, ambiance joyeuse) sera rythmé par un orage tropical : ce soir, c’est son et lumière (en plus du déluge) !
Notre Servane a repris des forces au réveil et nous partons, en bus, à la rencontre de la statue géante du Christ Rédempteur («Cristo Redentor») au sommet du Corcovado. Un train nous permet, en traversant la forêt du parc national de Tijuca, d’atteindre l’altitude de 710 mètres. La statue mesure 38 mètres de haut dont 30 pour le Christ. Quel spectacle ! Et si nous le partageons avec quelques centaines de touristes, ça n’en demeure pas moins impressionnant.
Dans le train, l’ambiance est assurée par un groupe de musiciens, voyez plutôt :
A 14h nous retrouvons Cathy dans le centre qui nous emmène visiter le jardin botanique, vaste parc arboré fondé en 1808 par Jean VI du Portugal, Roi exilé fuyant son pays envahi par Napoléon Ier.
Arthur s’improvise Professeur Tournesol >> ici <<.
Magnifique vu du Cristo depuis le jardin botanique.
Puis retour à Copacabana (dont Alex et Servane ont été privés hier) pour une ballade tout au long des 4 kms de cette plage mythique. Pour tout vous dire, nous ne sommes pas « transportés »… Si la plage est large et plutôt propre, l’eau y est froide à cette saison (18°C) et les immeubles, vieillissants, n’ont guère de charme. Juste après, la plage d’Ipanema, plus étroite, aux immeubles plus bas, remporte tous les suffrages ! Cette longue promenade nous ramène chez nous, non sans être passés par une boutique de maillots de bain : Servane a craqué, il est rouge !
Allez un petit moment de bonheur : un couché de soleil sur Ipanema : >> ici <<
Si le ciel est un peu bas ce mardi matin, cela n’empêche pas de se rendre au mont du Pain de Sucre, ou simplement Pain de Sucre (Pão de Açúcar en portugais). Ce célèbre mont de la baie de Rio culmine à 396 mètres d’altitude . L’ascension se fait en 2 temps : une première télécabine (copie conforme de celles qui nous conduisent en haut des pistes, les skis en moins !) atteint un mont intermédiaire, Morro da Urca à 220 mètres d’altitude, qui nous donne un premier aperçu sur la ville. Le second tronçon long de 1 400 mètres permet de gagner le haut du Pain de sucre, d’où la vue est superbe.
Montez avec nous dans un oeuf : >> ici << pour rejoindre le 1er sommet.
Dans une salle d’exposition, un rideau de fils tendu permet de « faire l’autruche » !
Un petit singe découvert sur la ballade au bout de cette plage >> ici <
A 12 heures nous redescendons pour partir à la découverte d’une nouvelle partie de la ville, le centre historique, escortés par Cathy. La vie y est trépidante, la circulation intense, et de très nombreux bâtiments remarquables comme le palais du Roi ou cette bibliothèque vieille de 175 ans, à l’initiative de Portugais :
Une bibliothèque qui fait tourner la tête : >> ici <<
Un arbuste tente de grandir au somment de ce clocher. Les racines poussent et recherchent désespérément de l’eau !
Une réplique de l’Opéra de Paris, en plus petit.
Nous découvrons dans le centre un labyrinthe de verre, Maëlle et Arthur s’y essayerons : >> ici <<.
C’est aussi ici que Cathy nous a trouvé une boutique pour réaliser notre gage, celui-ci étant, vous l’aurez vu, collectif.
Nous regagnons le quartier d’Ipanema, mais la journée n’est pas terminée : pour notre dernière soirée à Rio, c’est Samba ! En février a lieu le célèbre Carnaval et les nombreuses écoles de la ville qui défileront dans le sambodrome (construit en 1984) s’entrainent des mois durant pour être fin prêtes le jour J. Voici donc à quoi cela ressemble :
- L’enraiement de la troupe : >> ici <<
- L’entrainement d’un des couples vedettes : >> ici <<
- Le Badoucada et leurs danseuses : >> ici <<
- 3 fillettes réalisent une démonstration pour Maëlle : >> ici <<
Nous ressortons totalement abrutis par le bruit, nos oreilles sifflent tant le volume sonore est élevé. Quelle ambiance ! Quel enthousiasme !
Ici s’achève notre périple dans la deuxième plus grande ville du Brésil et qui en fut la capitale jusque’n 1960. En 2013, elle accueillera les Journées mondiales de la jeunesse, puis en 2014, la finale de la Coupe du monde de football et enfin, en 2016, les Jeux olympiques d’été. Ceci amène les pouvoirs publics brésiliens à utiliser des moyens militaires pour déloger les narcotrafiquants des Favelas,avec un certain succès.
Les inclassables :
Servane poursuit son entrainement au concours mondial de « Parle à ma main! «
On ne peut pas être tranquille, mais juste qu’ici, le fantôme des Pach rode !!!
Servane a découvert le secret du Carnaval de Rio… Il ont une école : l’école de « GuerraNaval » !!!
Il faut de bons yeux : Dans les bus Brésiliens on demande l’arrêt en tirant sur une corde ! Le plus amusant est que même sur les bus très modernes ils ont gardé le système !
Sur les plages, nous retrouvons régulièrement des agrées pour faire de l’exercice.
Hervé, désolé nous n’avons pas réussit à faire une parti de beach soccer avec les cariocas. Alors on a décider pour nous faire pardonner de t’envoyer cette photo. On sait que tu aimes beaucoup… le mer !
Dans ces 2 restaurant à 50 mètres de notre Auberge aurait été composé la fameuse chanson sur Copacabana :
Dans ce restau le « texte » – Dans celui ci la « musique »
Après le Frigidaire ou la Mobylette chez nous, les Brésiliens ont fait de Xérox le nom générique des photocopies !
Lors de notre ballade dans le centre nous assistons à une scène amusante, un groupe de rock assure une prestation tonique, tandit qu’à 10 mètres 2 évangélistes brandissent un panneau « Vous irez en enfer » et harangue la foule avec un haut-parleur pour tenter de sensibiliser à leur message.
Qui est arrivé le 1er … on ne sait pas, mais les 2 équipe resteront toute l’après midi en duo car personne ne veut céder !
Un vrai plaisir pour nous : >> ici << car le mix des 2 est plutôt sympa !
Hello les voyageurs !
Tout d’abord un très bon anniversaire à Arthur, avec un peu de retard ! Et oui le voici juridiquement apte à utiliser Facebook !
Quel bonheur de voir les jolies photos de Rio ! Nous reconnaissons les endroits où nous sommes allés (cela nous donne envie d’y retourner, cette ville est vraiment super.
Nous sommes à Dijon chez les parents de François pour les vacances de la Toussaint (il fait zéro degré et les magasins de maillots de bain sont tous fermés !!! Il fait cependant un grand soleil, et à condition d’être chaudement vêtus cela ne devrait pas être désagréable !
Nous espérons que Servane est remise et vous souhaitons de doux moments au Brésil, en attendant votre prochaine aventure !
Très affectueusement
François, Pascale, Antoine et Juliette
Le rythme de Rio est très envoutant, limite on a envie de danser en regardant les vidéos, le coucher du soleil est splendide bref nous avons l’impression d’être avec vous !! Pour ce qui est des origines de la famille vous nous apportez la preuve en image vous êtes trop fort !!!!