Arrivés en fin de journée lundi, nous grignotons rapidement avant de gagner notre hôtel en ville. L’office de tourisme étant encore ouvert, nous nous arrêtons et demandons des renseignements sur le quartier où nous nous rendons : « oui, c’est « safe » », « on peut se ballader le soir, avec les enfants ? », « ah non, ça ce n’est pas prudent… ». Gloups… Avouons-le, c’est le cas un peu partout en ville, de nuit comme parfois de jour.
Première nuit un peu bruyante à l’hôtel, le confort est rudimentaire mais suffisant. Matinée studieuse avant de faire la connaissance de Maria, amie de Pierre, le frère de Rigobert, qui va s’employer à nous faire découvrir la ville. Nous ne pipons pas un mot de portugais et Maria pas un mot d’anglais, ne parlons pas du français… Aïe… Grâce aux passerelles entre l’espagnol et le brésilien, nous parviendrons à vaguement nous comprendre. Mais à 6 dans sa Punto 2 portes, on gagne en proximité !!
Un saut au Mercato central et nous découvrons, sur 4 niveaux, un immense bazar dédié aux fringues, chaussures, à l’artisanat, aux babioles… Nous qui pensions nous rendre à un marché… Néanmoins le bâtiment, étrangement élaboré, retient notre attention.
Le restaurant auquel nous nous rendons est typique du Brésil : tout y est à volonté y compris les viandes présentées piquées sur de grands sabres tenus par des serveurs. Durant toute la durée du repas, ils circulent, de table en table, présentant tantôt du bœuf, tantôt des rognons, du poulet ou encore de l’agneau… Ils tranchent le morceau souhaité en même temps que la table se couvre de garnitures… Et c’est un chariot rempli de desserts qui nous est proposé pour couronner le tout !! Et bien personne n’aura été malade, na !
L’après-midi se poursuit avec une visite des plages, « futura do praia », où la mer est très agitée. Une partie de cette vaste plage est aménagée de clubs, restaurants, piscines, transats façon sud de la France, légion cocotiers en sus. L’accès y est aisé, les camelots passent et repassent : fruits, dentelles, maïs à grignoter…
Une mer effectivement très agitée >> ici << avec un vent très fort qui souffle tous les jours 8 mois de l’année.
Le boulevard de la plage et la première barre d’immeubles passés, et c’est la dure réalité des favelas qui s’affiche.
Nous regagnons notre hôtel, conscients de devoir préparer la suite de notre séjour, et ça demande toujours quelques heures pour trouver des logements, malgré la basse saison. De même que pour trouver une voiture… Ici, essentiellement de petites voitures en location. Un loueur local nous dégotte un Fiat Doblo, on y croyait à peine.
Nous sommes mercredi et rendons visite à Gaby, 83 ans, français résidant à Fortaleza depuis 1982 et ami de la famille Gérard. Il a aidé et accompagné la famille pour l’adoption de Anne-Emmanuelle et Marie-Sophie, les sœurs d’Alex, c’était il y a 24 ans déjà… Après la visite de sa maison où logent également l’un de ses fils et sa famille et sa fille adoptive, nous allons déjeuner au restaurant du coin, une sorte de vaste boulangerie doublée d’un self très bien fourni où l’on paie en fonction du poids de l’assiette : une façon intelligente de ne prendre que ce que l’on va manger.
Gaby nous raconte son parcours, truffé d’anecdotes et nous confie une mission : remettre un livre à une de ses amis à Christ Church en Nouvelle –Zélande. Arthur renchéri en proposant que nous le filmions, ce sera chose faite !
Le déjeuner passé, nous retournons sur la vaste plage vue la veille, cette fois pour en profiter. Nos maillots sont taillés XXL en comparaison du peu de tissu que nécessite un maillot brésilien… Parfois même on le cherche et c’est (trop) rarement gracieux. Point de top model ici…
Parfois, c’est gracieux …
Parfois moins !!!
La nuit tombe vite, à 17h30 le soleil se couche. Nous rentrons peu avant, passant à la « lavendria » récupérer le linge laissé la veille, Alex file en douce chez le coiffeur au grand damne de ses enfants, Arthur, lui, s’y refuse toujours, au grand damne de son père !!
Au restaurant en face de l’hôtel, nous choisissons notre dîner « sur photos ». Nous serons livrés un moment plus tard, et c’est très copieux en plus d’être bon.
Dernier tour en ville (Fortaleza, c’est 7 millions d’habitants) jeudi matin avec un stop au marché aux poissons. D’un côté les pêcheurs, de l’autre les étales garnis de beaucoup de crevettes (de l’élevage), de langoustes, poulpes et poissons. Il y a ici beaucoup de jobs opportunistes : un homme s’est improvisé « placier ». Il interpelle les voitures, les aide à rentrer ou sortir de leur place… Là un autre pose un grand carton sur le pare-brise… dans l’espoir d’avoir quelques pièces… (le salaire minimum ici est de 6 à 700 reals soit 300 €).
Cette journée, les enfants l’attendaient. Nous allons au BeachPark, au sud de Fortaleza. Vaste parc d’attraction dédié aux jeux d’eau, et quels jeux !! D’immenses toboggans, certains hauts de 24 mètres, qui se descendent avec ou sans bouées seul, à deux, à trois parfois… Et surtout, Arthur en rêvait, le plus haut toboggan du monde, inscrit au Guiness Book, un monstre de 41 mètres. Arthur et Alex ont relevé le défi, >> ici << brrrr…
Une nouvelle fois nous prenons la route, et celles de la région, le Ceara, quand elles ne sont pas chaotiques sont limitées, dans le meilleur des cas, à 80 km/h même sur des tronçons en 2×2 voies. Certes notre carrosse ne permet guère plus, m’enfin quand on a 150 kms à faire et que sur les tronçons à 60 (nombreux) il y a un radar tous les 500 mètres, ça fini par être lassant. Souvenez-vous en quand vous prendrez la route, ça aide à relativiser !
Une particularité : les camions sont très souvent équipés d’un système de refroidissement des freins avec injection d’eau.
C’est donc de nuit que nous parvenons à Canoa Quebrada station balnéaire réputée, 3000 habitants à l’année, quelques dizaines de Français, et jusqu’à 50 000 l’été (de janvier à mi-février). Ca fait froid dans le dos, non ?
J’ai été beaucoup plus intéressé par le chapitre « Textiles de plage » (un peu déçu d’ailleurs, comme l’auteur du billet me semble-t-il) que par la partie « Refroidissement liquide des systèmes de freinage ». Vas comprendre …
C est toujours un véritable plaisir de lire vos différentes etapes de ce tour du monde chez nius il pleut encore et encore c est avec plaisir de voir le soleil sur vos visages et vos photos merci. Vous lire c est mon moment de détente quand je rentre le soir par le train bonne continuation et vivement vos prochains commentaires nadege
Alexandre Gerard e fanilia, vi as fotfos de vocês a também as ems Fortaleza que estou na companhia de vocês.Que bom que gostaram da minha companhia.Eu ainda estou em Jericoacoara desde 07.10, caso ainda quizerem vir aqui estarei a sua disposição no que for possivel. Será um prazer!Sei que dia 13.10 já estão indo pra Salvador, cutam bastante,levem boas recordaçoes por onde andaram.Sejam felizes, vocês merecem!