Sur le chemin des kangourous
Avec un peu de retard, nous nous posons à Adélaïde où nous retardons nos montres d’1/2 heure, ce qui toujours surprenant. Nous avons réussi à réserver un Kia Carnival, notre voiture de prédilection (comme nous nous y prenons toujours un peu au dernier moment nous galérons sur le net inévitablement) et c’est pour une fois un modèle relativement récent. Satisfaction.
Dans un hôtel en ville bon marché nous avons retenu une chambre familiale (4 lits superposés et 1 lit double) dotée d’une micro salle de bain : exiguë, bruyant car donnant sur le boulevard mais propre ce qui a son importance !! Après le supermarché (lorsque nous avons une voiture, nous nous équipons du minimum de survie : barres de céréales, pain et confiture, jus de fruits, essuie-tout et couverts en plastique, eau et glacière ainsi que l’incontournable « bolino » qui finira toujours par nous sauver d’une mort certaine (joke !)…) puis, et parce qu’il est tard, un crochet au fast-food. Adélaïde est une ville dont on fait bien vite le tour, agréable mais pas remarquable.
Jeudi matin, nous allons visiter le vaste marché couvert (du type celui de la Baule mais en XXL) où les étales regorgent de fruits, de plats cuisinés ou encore de fromage… Nous craquons notamment pour les cerises dont c’est ici encore la saison, hummm.
Le kangourou est de mise !
Les cheesecakes aussi !
Le marché se prolonge de galeries dont une partie est aux mains des chinois, chinatown est décidemment partout.
Nous laissons la ville derrière nous pour descendre plus au sud, longeant la côte de la péninsule de Fleurieu, pour atteindre Cape Jervis, point de départ des traversées en Ferry pour rejoindre Kangaroo Island.
145 kilomètres de long pour 57 de large. C’est l’île nature par excellence, probablement le meilleur endroit pour observer la plus grande variété d’espèces animales originaires d’Australie dans leur habitat naturel… Cette terre aride voit paître vaches et moutons pendant que dans le bush se cachent les kangourous et un peu au-dessus, dans les forêts d’eucalyptus, les discrets koalas. C’est là notre plus grand désir, voir ces deux animaux emblématiques… et plus encore… Nous avons deux jours pour découvrir l’île aux paysages variés, d’une côte à l’autre.
Notre première mission : trouver notre location, et là on n’est pas déçus ! Perdue au milieu de nul part (notez, ici, y’a que l’embarras du choix !!), notre maison-tipi se dresse au bout d’un long chemin à travers champs. En parfaite autonomie nous récupérons les clefs dans ce qui semble assez répandu ici : un micro-coffre sur lequel nous pianotons un code envoyé avec la résa, ce qui libère l’accès au trousseau de clefs. Astucieux. A l’intérieur, une moquette digne des années 70, maronnasse et désuète et des bibelots à gogo mais l’ensemble est spacieux et bien équipé… Une chose est sûre : on ne va pas investir ici !
On y trouve ici toutes sortes d’animaux en liberté, pratiquement un pour chaque lettre de l’alphabet !… et même des espèces de kangourous propres à l’île. Afin de s’assurer de bien pouvoir observer tous ces spécimens, nous nous rendons au parc animalier de Parndana qui recueille et élève les différentes espèces de kangourous, une grande variété de perroquets et perruches, des koalas… et bien plus…
Arthur est le premier à nourrir les kangourous, Servane snobe un peu… Passées les premières appréhensions, Maëlle fait amie-ami avec un jeune wallaby, pendant que nous observons le saut amusant de ces marsupiaux.
Les premiers sauts>> ici <<
Et Servane qui se lache … encore… et appele Léon ! >> ici<<
Les koalas paressent, nous les admirons et pouvons les toucher, les photographier à loisir.
Vous connaissez les échidnés ? Ce sont des mammifères ovipares comme l’ornithorynque. Le dos est couvert d’épines raides mêlées de poils longs et grossiers. La tête est petite et le nez se prolonge en une trompe fine. A noter qu’il a une espérance de vie qui peut dépasser les 50 ans, fait très rare chez un petit mammifère. Ca ressemble vaguement à un gros hérisson. Curieux.
Un coup d’œil au wombat qui ressemble à un croisement entre un ourson et un blaireau : un corps massif et lourd, et de fortes griffes avec lesquelles ils creusent des terriers, qui peuvent atteindre 30 m de long et 2 m de profondeur. C’est également un marsupial, qui, adulte, mesure environ 1 m de long et pèse jusqu’à 35 kg, faisant des pointes jusqu’à 40 km/h, mais il ne vit pas plus de 5 ans.
Un autre coup d’œil au Casoar à casque, cette sorte d’autruche peut faire jusqu’à 1,80 m et 70 kg. On comprend rapidement le pourquoi du « à casque » quand on voit ce truc sur sa tête. Ca mange un peu de tout (des serpents, des fruits et légumes …) et c’est un animal qui possède toute la finesse d’esprit d’une poule, c’est vous dire son intelligence !!
En sortant du parc, sur le chemin, nous découvrons nos premiers koalas, sauvages ceux-là. Emotion >> ici <<
Quant aux kangourous, nous en verrons une multitude, et beaucoup plus de morts que des vivants : les véhicules qui roulent la nuit sont de terribles prédateurs… Néanmoins, quelques-uns bien campés sur leurs pattes arrières se laissent observer au détour des pistes : >> ici << par exemple.
En fin d’après midi, nous assistons au festin des quelques pélicans. Ils arrivent gracieusement >> ici <<. Puis viennent les explications >> ici << (Profitez un peu de l’accès Australien… un régal !) ; et enfin la bataille rangée >> ici <<
Au Cape du Couedic (ça sonne la Bretagne, non ?) nous admirons une colonie de « sea lions » qui se prélassent au soleil, jouent avec les vaguent ou allaitent leurs petits. C’est vraiment mignon mais cette satanée colonie dégage une odeur vite écœurante.
Un bel endroit qui respire le frais >> ici <<.
Vous voyez bien… il y en a partout ! Après un peu d’escalade >> ici << ; ils adorent jouer dans les vagues >> ici <<
C’est aussi le lieu pour découvrir Admirals Arch, la roche façonnée par la mer.
A peine plus loin nous nous amusons à prendre des « pauses » devant, sûr, derrière les spectaculaires Remarkable Rocks. Les enfants qui ont maintenant tendance à traîner les pieds lorsque nous leur proposons d’aller admirer les nièmes incontournables «cailloux», se lancent dans un cache-cache et on a bien du mal à rassembler notre troupe !
A kangaroo Island, les paysages sont aussi spectaculaires, et les côtes nord et sud révèlent, les unes de longues étendues de sable blanc, les autres des falaises déchiquetées par les assauts de l’océan, qui ont fait de l’île, jusqu’au début de ce siècle, un obstacle redouté des marins. C’est sans doute ce qui vaut à l’île d’avoir toujours conservé une faune et une flore exceptionnelles.
Nous avons largement traversé l’île en tous sens, allant d’un point de vue à l’autre, et nous nous offrons, avant de quitter l’île, un moment de farniente au soleil, Arthur se baigne… La plage est juste paradisiaque et nous y sommes presque seuls au monde. Superbe.
Et ça frime, et ça frime : >> ici <<
Les inclassables :
Au bord d’un chemin nous croisons un paysan créatif original… gratiné !!! Il adore les châteaux forts… depuis 15 ans c’est sa passion !
Bon, j’ai longuement hésité, j’y ai réfléchi, pensé, jaugé le pour et le contre, c’est finalement décidé, la prochaine fois, je pars avec vous !
Z’êtes contents, hein ?
Bon, maintenant je vais aller esssssspliquer cela à mon épouse.
(on en reparle très vite pour régler les détails).
Nous avions exactement le même Carnival a Adélaïde. Si ça se trouve, vous avez récupèré le notre!!!
Nous sommes de retour a sydney, avant de repartir dans 3 jours pour l’Amérique.
Et vous?
Pierre
Hello Pierre
Nous arrivons à Melbourne demain.
Nous y passerons quelques jours.
Puis départ le 7 pour Singapour.
Profitez bien
A+++